À Vayamundo, Robert Pepels a gravi les échelons, de serveur au restaurant à directeur de l’établissement
Onze ans après avoir été nommé directeur de Vayamundo, Robert Pepels a souhaité donner un nouvel élan au complexe touristique, en se retirant.
- Publié le 05-06-2023 à 14h12
- Mis à jour le 05-06-2023 à 14h13
:focal(341x351:351x341)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KERVLSW5SFEDDETMV3CAM6NAGQ.jpg)
C’est la fin d’une belle et longue carrière pour Robert Pepels, qui a donc décidé de prendre sa retraite anticipée après 34 ans de bons et loyaux services au sein de Vayamundo. D’abord serveur au sein du restaurant, Robert Pepels a monté les échelons de l’entreprise, passant ensuite de responsable de la réception à Manager Operation, pour enfin atteindre le poste directeur il y a 11 ans.
+ À LIRE | La Nadrinoise Marina Calbert est la nouvelle directrice de Vayamundo : " C’est un fameux défi "
"Nous avons réussi à doublerle nombre de nuitées"
Robert Pepels retient beaucoup de positif de ses années d’expérience au sein du complexe touristique et affirme qu’il s’agissait là d’un beau challenge. "En 2010, la CSC a mis fin à la collaboration de la direction en place à ce moment-là, explique-t-il. Nous avons alors redémarré avec un taux d’occupation de 36% seulement, ce qui n’était vraiment pas glorieux. La dernière année normale était en 2019 avant la crise sanitaire, où nous avions atteint un taux de fréquentation de 65%. Nous avons donc réussi à doubler le nombre de nuitées. Je suis ravi d’avoir réussi cela parce que ce n’est pas évident de se retrouver avec autant de chambres. Mais je n’ai pas fait cela tout seul, c’est aussi grâce à tous mes collaborateurs." Si Robert Pepels est fier du travail accompli, il affirme que ce métier n’en reste pas moins difficile, "avec des horaires compliqués, un bâtiment où tout peut arriver et où les gens ont des attentes, continue-t-il. Chaque jour est un défi. C’est un métier où tout doit être à l’instant et où nous n’avons pas de deuxième chance de réussir."
S’adapter à l’évolution du tourisme
Il n’y a pas que le taux d’occupation qui a évolué, le tourisme aussi. "La clientèle a changé au fil des années, reprend Robert Pepels. Avant, les clients réservaient leurs vacances des mois à l’avance. Désormais, ils réservent le matin pour venir le soir même. Nous avons dû beaucoup nous adapter à cela. Avant, nous ne proposions que la pension complète, nous devons maintenant proposer toutes les formules. Nous avons également dû nous adapter aux régimes alimentaires qui sont venus s’ajouter peu à peu, et donc à cette nouvelle génération qui a d’autres attentes et une autre manière de vivre. Cela a demandé d’être très flexibles. C’est aussi le rôle d’un directeur, sentir les tendances et ce qu’il se passe autour de lui. Ne pas laisser passer le train." Au niveau du personnel aussi, un changement s’est fait sentir. "Il fut un temps où les cuisiniers jetaient les casseroles sur les serveurs. Maintenant, on ne peut plus faire ça, dit-il en riant. Plus sérieusement, il est de plus en plus difficile de trouver du personnel."
Lorsque Robert Pepels décrit sa vie au sein de Vayamundo, plusieurs mots lui viennent à l’esprit. "Il y a des valeurs qui ont été mises en route il y a plusieurs années, dit-il . La tolérance, l’ouverture, la solidarité, l’optimisme et la gentillesse. Ce sont les qualités qu’il faut pour travailler dans ce milieu. Nous avons également instauré une ouverture vers notre région, ce qui n’était pas le cas avant. Nos collaborations avec les clubs sportifs et les associations font également partie de notre succès."
Robert Pepels, fier d’avoir contribué à la récompense Green Key de Vayamundo au vu de ses démarches en termes d’environnement, profite désormais d’une retraite bien méritée.