Balfroid : trois sans-faute à Houffalize
Ce samedi matin avait lieu la demi-finale de la dictée du Balfroid à Houffalize. Trois élèves luxembourgeois ont réussi le sans-faute.
Publié le 06-02-2012 à 08h36
Trois élèves ont réussi le sans-faute à la demi-finale du Balfroid samedi à Houffalize. Olga Thiry, de Saint-Walfroid à Pin, a triomphé.
Olga, Evi et Pierre. Ils sont les trois grands gagnants de cette demi-finale du Balfroid à Houffalize. Ces élèves de sixième primaire de la province ont réussi le « sans-faute » dans la célèbre dictée du Balfroid et ont été départagés par une série de dix mots plus compliqués. » Je voudrais être un écureuil » 'était le titre de la dictée énoncée par Liliane Balfroid. Alors qu’ils étaient 371 à participer à cette épreuve, ils seront finalement 63 à se qualifier pour la finale qui aura lieu à Liège le 5 mai. Avec plus de 18 % de réussite, la cuvée 2012 est à placer dans les bons crus en rapport avec les maigres 12 % de l’an dernier notamment. Certains étaient préparés, d’autres moins, mais tous auront vécu une expérience enrichissante, c’est certain, au cœur d’une machine bien huilée. Pour la 14e fois, le centre sportif d’Houffalize était le centre névralgique des génies en herbe de l’orthographe.
Dès une heure du matin
Mais pour la première fois, cette demi-finale était télévisée sur TV Lux. Des passages prévus samedi et dimanche sur la télé provinciale. Une retransmission qui a entraîné quelques changements dans l’organisation et dans la gestion de la matinée. Les équipes techniques étaient d’ailleurs sur le pont dès une heure du matin afin que tout soit prêt à l’arrivée des enfants aux alentours de 9 heures. Heure où Liliane Balfroid et ses lieutenants se sont emparés de la place pour les recommandations d’usage et la dictée proprement dite. Une dictée sur le thème de l’écureuil. Certains ont déjà trébuché sur le nom de l’animal dans le titre. Les participes passés et les mots comme « sous-estimer » ou « rassasier » ont été parmi les plus destructeurs dans le texte. Mais on le répète, les élèves luxembourgeois s’en sont bien tirés. Les parents, eux, ont encore stressé davantage que les enfants. Surtout dans l’attente des résultats. La question « alors, tu as fait combien de fautes ? » était sur toutes les lèvres. Place ensuite aux corrections par une trentaine de bénévoles. Et ce jusque midi, heure de la remise des prix et la délivrance pour certains. La déception pour d’autres