La fratrie Lejeune dompte Saint-Hubert
Une première dans l’histoire de la famille. Les frangins Éric et Patrick Lejeuneont évolué ensemble,sous les couleursde LBA Houffalize.
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Publié le 06-09-2011 à 01h33
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La date du vendredi 2 septembre 2011 restera marquée d'une pierre blanche dans l'almanach de la famille Lejeune. Pour la première fois, les frangins, Éric et Patrick, ont évolué ensemble, sous les couleurs de La Belle Angèle Houffalize. Le temps d'un match. Le temps d'envoyer au tapis le MF Saint-Hubert, surtout. Cette union était pourtant loin d'être préméditée puisque vingt minutes avant le coup d'envoi, ils n'imaginaient pas un seul instant prendre part à ce match d'ouverture. « On a joué pour dépanner, confie Éric Lejeune. Avec le Ward'in Rock et les retards d'affiliation, il manquait de nombreux joueurs. Cette situation ne devrait plus se reproduire. »
En attendant, la fratrie Lejeune a participé activement au succès houffalois (6-4). Eric, l'aîné (38 ans), a fait office de cadenas à l'arrière, tandis que le cadet, Patrick (33 ans), a multiplié les réflexes et les sorties kamikazes dans les pieds des artificiers borquins. «Ce n'était pourtant que la deuxième fois de ma vie que je me retrouvais entre les perches, confie le portier d'un soir. Je ne devrais pas renouveler cette expérience de sitôt, faute de temps. En attendant, cette victoire face à une équipe qui devrait jouer les premiers rôles cette saison me ravit. Si je regrette de ne pas avoir eu l'occasion de jouer plus souvent avec mon frère ? Pas du tout ! Nerveux comme nous sommes, ça ferait des étincelles. L'un ou l'autre finirait par péter un plomb. »
« Il est un peu fou »
Le discours de l'aîné, qui a agrémenté sa solide prestation d'un but, ne diffère guère. « La prestation de mon frère ? Il a sorti beaucoup de ballons chauds. Je ne le pensais pas capable de telles prouesses. Quoique le voir se jeter comme un mort de faim sur tous les ballons ne me surprend guère: il est un peu fou. Quant à moi, quatre jours plus tard, j'ai encore mal partout, sourit Éric Lejeune. Il faut dire que le rythme était élevé pour un match de P3 (NDLR: Le MF Saint-Hubert, qui s'était sauvé en première provinciale la saison dernière, a décidé de repartir en P3, avec une équipe similaire). Heureusement que nous avons pu compter sur les renforts de deux joueurs de l'équipe A, Delneuville et Meulders. Ils nous ont permis de tourner et de souffler. Pas de bol pour les Borquins, à vrai dire, parce que ces deux-là ne joueront sans doute plus avec l'équipe B cette saison. Nos équipes B et C sont essentiellement composées de jeunes éléments. Parmi lesquels plusieurs garçons qui n'ont jamais évolué en salle. Je pense à Julien Hay, qui disputait son premier match. Moi, à la base, j'étais là pour expliquer les règles du football en salle aux nouveaux, pas pour jouer. »¦