Remises probables dans le Nord

À Saint-Roch, Éric Lejeune ne fait pas de mystère : le duel face à Martelange pourrait être remis dès ce matin.

« On attend demain (lisez aujourd'hui) pour prendre une décision définitive, mais ça me paraît fortement compromis, confie le mentor des Zèbres. À certains endroits du terrain, il reste entre dix et quinze centimètres de neige. C'est simple : je touche la barre transversale sans sauter. Il y a 95 % de chances que le débat soit ajourné. En attendant, faute de remise générale, on doit se préparer comme si on allait jouer. » Discours identique dans l'autre camp. Joël Hausman, le mentor de Martelange, est venu personnellement inspecter la surface de jeu houffaloise ce vendredi. « Je me trouvais du côté de Bastogne, j'en ai profité pour aller jeter un coup d'oeil sur le terrain, dit-il. On ne jouera pas. Une septième remise m'ennuierait-elle ? Il faut l'accepter et être fataliste. Personne n'est responsable de la météo. » Même topo du côté du Classin, où il est peu probable que le ballon roule à nouveau ce week-end.

Pour les mêmes raisons. « Même si le dégel se prolonge d'ici dimanche, je doute que le terrain soit praticable, avance Fabian Fevry. Personnellement, je souffre des adducteurs, donc je ne cracherai pas sur une nouvelle remise. Mais si je dois mordre sur ma chique, je le ferai. » Montleban perd 8-1

contre Marloie Comprenez que les Verts restent prêts à en découdre avec Champlon, un adversaire qui leur laisse d'excellents souvenirs. Et pour cause, la troupe de Fabrice Spoiden a déjà dompté les Rossoneri à deux reprises depuis le début de saison. À chaque fois sur le même score, 0-3, tant en coupe qu'en championnat. « Si le match a lieu, on sait que notre adversaire voudra à tout prix laver ces deux affronts, poursuit Fabian Fevry. Et notre mission s'annoncerait d'autant plus périlleuse que je ne sens pas le groupe au top physiquement. On a pu s'en rendre compte jeudi, lorsqu'on a été balayé par Marloie en match amical (8-1), sur terrain synthétique. D'accord, il y avait des absents.

D'accord, on n'est pas habitué à jouer sur pareille surface. Mais c'est tout de même interpellant. » Serait-ce donc le bon moment pour affronter les promus ? Peut-être. Ne comptez toutefois pas sur Gérard Volvert pour spéculer. « Si on doit jouer, on jouera », affirme laconiquement l'entraîneur de Champlon. Lequel sera sondé la semaine prochaine par son comité quant à une éventuelle prolongation de son séjour au stade René Dupont. Où

Nicolas Prévot ne devrait plus faire des vieux os, puisqu'il est annoncé avec insistance du côté de Laforge. « Comme chaque année, Mormont lui fait des appels du pied, convient Gérard Volvert. C'est un joueur que j'adore. Mais quoi qu'il arrive, j'attends de lui qu'il garde la tête à Champlon jusqu'en mai. Après, adviendra ce qui adviendra. S'il estime franchir un palier en signant à Mormont, ce dont je ne suis pas forcément convaincu, c'est son choix. »