Deux titres, deux Coupes et cette volée à Raeren: les beaux souvenirs habaysiens de Romain Grevisse
Après sept ans de bons et loyaux services, le défenseur a joué son dernier match pour Habay-la-Neuve.
Publié le 23-05-2023 à 09h10 - Mis à jour le 23-05-2023 à 09h11
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À l’instar de Grégory Molnar, il a bien failli marquer pour sa dernière sortie sous les couleurs d’Habay. On l’a même entendu pester quand il n’a pas suffisamment ajusté une volée du pied droit. Mais il n’en fera pas une maladie pour autant. Marquer, cela n’a jamais été la vocation première de Romain Grevisse. À Virton comme à Habay, le solide défenseur, qui file vers ses 33 ans, s’est surtout illustré par sa capacité à mettre ses adversaires sous l’éteignoir. Et désormais, c’est à Ethe qu’il ira faire valoir ses qualités. Après sept campagnes consécutives en équipe première des Rouge et Noir, le club de ses débuts.
Romain, vous avez choisi de vous en aller au terme de cette saison. La D3 vous prenait trop de temps à côté de votre travail ?
Non, mais après sept saisons, je crois que j’ai fait mon temps ici. L’âge est là et de plus, les entraînements sur synthétique, cela ne me réussit guère.
Pourquoi Ethe ?
Parce que cela me permet de rester à un bon niveau, dans une équipe ambitieuse et compétitive, où je connais déjà pas mal de joueurs. Et Ethe ne s’entraîne pas sur synthétique, contrairement à pas mal d’équipes de la série.
Vous auriez aimé partir sur une montée ?
On veut toujours s’en aller sur une note positive, mais on a quand même livré une belle saison dans l’ensemble. Et rester en D3 un an de plus n’est peut-être pas une mauvaise chose. Soyons honnêtes, Habay n’a pas encore les infrastructures nécessaires pour gravir un échelon. Ce serait mieux de monter quand les travaux auront été entamés. Il faut un bon équilibre entre le sportif et le reste. Un club, c’est un peu comme le corps humain, si on compense trop d’un côté, ça finit par craquer.
Avec Ethe, vous aimeriez retrouver la D3 ?
Je n’ai jamais joué pour perdre, mon but c’est de gagner chaque match et donc de finir le plus haut possible. Advienne que pourra.
À droite ou dans l’axe chez les Cassidjes ?
On verra, c’est le choix de l’entraîneur. Je n’ai pas de réelle préférence ; celle-ci peut dépendre des équipiers, des sensations que vous éprouvez dans une équipe.
Jean-François Woillard a décidé d’arrêter, il y a donc un vide à combler côté droit…
C’est vrai, mais ce n’est pas la première fois qu’il veut arrêter. J’ai joué avec lui chez les jeunes et ça me ferait plaisir d’être à nouveau son équipier. Sait-on jamais (rires).
Vos meilleurs souvenirs durant ces sept saisons à Habay ?
C’est facile: on a remporté deux titres en P1 et deux Coupes de la province, ce sont forcément ces moments-là qui ressortent. Et puis mon but à Raeren cette saison (NDLR: une superbe volée décisive, à l’ultime minute). Celui-là, je m’en souviendrai.