Adieu les décharges à ciel ouvert de jadis
En 50 ans, la gestion des déchets a incroyablement évolué.
Publié le 11-10-2021 à 06h00
Au début des années 1970, 870 décharges étaient disséminées en province de Luxembourg, souvent à ciel ouvert, dégageant des fumées et des odeurs pestilentielles, éparpillant les déchets volatiles aux quatre vents. En 1990, Idélux-Environnement, pionnière, ouvrait le premier recyparc de Wallonie. Aujourd’hui, elle rejoint l’ensemble de la Belgique en adhérant au système proposé par Fost-Plus, la collecte de tous les emballages PMC dans un seul sac. Une formidable évolution par rapport au tri des recyparcs qui récoltaient les déchets en sept fractions différentes. Grâce aux avancées technologiques et aux nouveaux centres de tris, ce sont maintenant 14 fractions d’emballage qui peuvent être triées automatiquement et ensuite recyclées. 95% du tri des emballages plastiques sont automatisés, une surveillance et une intervention de l’œil humain restent nécessaires pour les 5% restants.
Le parcours des déchets PMC
Une fois la tournée terminée, le camion vient décharger les sacs bleus dans les immenses halls d’Habay et de Saint-Vith, où ils ne seront plus traités. Ils seront alors acheminés tels quels vers Charleroi au centre de tri Valtris qui les répartira vers les cinq nouveaux centres de tris et les cinq nouvelles usines de recyclage dont certaines sont déjà opérationnelles.
«Le recyclage est une chaîne ou chaque maillon est essentiel, insiste Mme Minet. Le citoyen trieur doit prendre conscience de sa propre importance dans le système.»