Lentz basculera dans l’équipe B

Deux. Nous avons neuf points de retard sur le barragiste, il en reste 21 à prendre. Mathématiquement, il reste un peu d’espoir, même si tout le monde à Gouvy se prépare à retrouver la P1.

Vous avez cru, à un moment, que le maintien était possible?

Oui. À la trêve, nous n’avions que quatre points de retard sur le 13e. Mais les deux défaites par un but d’écart contre Aywaille et Huy, en l’espace de quatre jours, nous ont été fatales.

Vous avez battu Onhaye, Dison et Sprimont, trois équipes du Top 5. Quelle victoire vous a le plus marqué?

Le succès à la dernière minute à Sprimont, après avoir été mené 1-0. J’étais sorti à la 70’ et, quand Gil Grandjean a marqué le but de la victoire, j’ai sauté du banc en sprintant pour aller fêter le but comme si nous avions gagné le championnat. Cela m’a d’ailleurs valu une carte jaune…

Que retenez-vous de cette saison en D3?

Je suis content d’y avoir goûté avec mon club de toujours. Je n’aurais jamais joué à ce niveau avec un autre club. Mais c’est un échelon trop haut pour moi. Dans l’impact physique, dans la vitesse d’exécution, c’est autre chose que la P1.

Quel adversaire direct vous a le plus marqué?

Walbrecq, de Rochefort. Le mec, c’est un karting, alors avec mon centre de gravité assez haut, il m’a vraiment fait mal.

Vous avez manifesté le souhait de redescendre en équipe B la saison prochaine, à seulement 27 ans. Pourquoi?

Parce que j’ai un boulot assez prenant et j’ai vraiment envie d’aller au football pour décompresser. Je n’ai jamais été un grand amoureux de foot, au fond. L’équipe B est bien partie pour monter en P2. Cet échelon est un bon compromis à mes yeux. Le niveau est correct et il ne demande pas trop d’investissement.

Pour le pur Gouvion que vous êtes, ce duel face à Mormont constitue un derby?

Pas vraiment. Oppagne, Mormont, ce sont des clubs du Nord, comme nous, donc les matchs sont plaisants à jouer. Mais cela ne vaudra jamais un Sart – Gouvy.