2022, l’année des investissements
Budget voté majorité contre minorité. L’année 2022 comportera de nombreux investissements, dont la construction du hall sportif.
Publié le 17-12-2021 à 06h00
Il a fallu un peu moins de deux heures aux mandataires, mercredi, pour analyser et voter le budget. Un budget que présente Raphaël Schneiders, échevin des Finances. Sur le plan de l'ordinaire, il constate: "Il n'y a pas de grandes évolutions." Notons cependant une reprise encourageante du marché du bois. Sur le plan de l'extraordinaire, à plusieurs reprises, il avance: "2022 sera l'année des investissements," Et de citer le début de la construction du hall sportif qui représente "un des projets majeurs de 2022".
Dossiers PIC, réfections de voiries, installation de bornes électriques figurent également dans ces investissements. Ils s’élèvent à 10 750 000€.
Fonds de réserve
Conséquences induites, le fonds de réserve passe de 3 350 000€ en 2021 à 811 000€ cette année. "Cela peut paraître effrayant mais il faut remettre les choses dans leur contexte", commente l'échevin, expliquant notamment que certains projets PIC ne seront pas réalisés en 2022. Il ajoute que c'est à l'analyse du compte et non du budget que l'on verra la situation réelle de ce fonds de réserve qui devrait revenir dans la norme. "Ce budget tient la route", ponctue-t-il.
Du côté de la minorité, on épingle plusieurs points: l’opportunité de recourir à certains prestataires de services pour des missions qui pourraient être traitées en interne, l’opportunité de réaliser certains chantiers ou encore le coût de ces derniers.
Éoliennes indispensables?
Marc Grandjean (min.) s'interroge: "Les finances sont bien équilibrées. Le tourisme est chez nous super-important. Le projet éolien envisagé est-il, sur le plan des finances, si déterminant que vous l'avez poussé comme vous l'avez fait?" L'échevin Raphaël Scheniders, sans refaire le débat éolien, explique que l'argument financier dans ce projet, s'il compte, n'est pas le plus important. Pour lui, afin d'éviter une certaine anarchie dans les dossiers, il faut "reprendre la main". En outre, suivant l'analyse du collège: "Il faut que le retour financier des éoliennes aille chez les citoyens", dit-il. Marc Grandjean renchérit en avançant que l'endroit n'est sans doute pas le meilleur. Concluant sur le budget, Guy Schmitz (min.), lui, explique que la minorité votera l'ordinaire, pas l'extraordinaire: "J'ai peur qu'à l'avenir les finances ne soient pas aussi positives que vous le dites. En 2006-2012, on a dépensé beaucoup. Il a fallu augmenter les taxes ensuite." La minorité joindra le geste à la parole.