Voie royale pour Véronique Léonard comme bourgmestre de Gouvy? (bilan mi-mandat)
Majorité absolue, record de voix de préférence, Véronique Léonard a pris ses marques comme bourgmestre. Avec de gros projets dans les trois ans.
Publié le 29-10-2021 à 10h47
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Impossible de traiter le début de cette mandature en terre gouvionne sans évoquer la mémoire de l’ancien bourgmestre, Claudy Leruse, décédé en juin 2020. Un bourgmestre qui avait dû laisser sa place, en 2018, à Véronique Léonard. Celle-ci, face à trois listes, arrachait une majorité absolue et était véritablement plébiscitée sur le plan des votes de préférences (1 224 voix contre 620 pour le bourgmestre sortant).
Si Véronique Léonard avait déjà une expérience politique, notamment en tant qu'échevine, il n'en était pas de même pour ses colistiers: «Ce fut un changement de majorité avec une toute nouvelle équipe,» explique-t-elle.
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Pour cette équipe, il a fallu prendre ses marques: «Ces trois premières années ont été consacrées à la constitution de dossiers qui vont progressivement entrer dans la phase de réalisation.».
Commissions
Nouvelle équipe, nouveau mode de fonctionnement: la majorité avait décidé de mettre en place des commissions, avec des représentants de toutes les tendances.
«On redémarrera l'année prochaine. Ces commissions, sauf celle des subsides ne se sont plus réunies depuis le début du COVID.» Un COVID qui, comme partout, a marqué.
«C'est une charge importante, fatigante mentalement», souligne Véronique Léonard.
Sérénité
De ce début de législature, on retiendra également des débats plus sereins au conseil communal, contrastant avec ce qui était de mise en 2012-2018: «Les rapports avec la minorité sont très bons. Il y a beaucoup de dialogue, on discute. Il y a un respect mutuel», ajoute-t-elle.
Sera-t-elle candidate à sa propre succession? Cela ne fait aucun doute, même si elle avoue que cela n’a pas encore été débattu avec son groupe. Personne ne voit d’ailleurs qui pourrait lui contester ce leadership. Et sans doute est-elle sur une voie royale. La seconde «machine à voix» de la liste la plus importante de la minorité, Christophe Lenfant, a démissionné en juin dernier. Restera à savoir combien de listes seront en lice en octobre 2024?