François Burton: «Il faut en gagner un sur trois»
François Burton, qui est passé par Sprimont, attend la première victoire de Gouvy en D3. Il est persuadé que l’équipe peut se maintenir. Gouvy - Sprimont : Dimanche, 15 h
Publié le 01-10-2021 à 20h44
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François Burton, avez quelques jours de recul, vous avez une explication à ce revers 6-5 à Mormont?
Nous avions l’habitude d’évoluer à cinq derrière avec Yoan Devillet en couverture. Sans lui, notre défense à 4 a pris l’eau. Antoine Gaspar et Gil Grandjean sont tous deux adeptes du beau jeu, c’est plutôt positif, mais parfois, il faut savoir jouer plus long pour aérer le jeu et faire ressortir le bloc. Dégager un ballon n’a rien de déshonorant. On a perdu pied à 2-3, le doute s’est installé et tout s’est enchaîné.
Vous êtes confiant pour le maintien en D3?
Je ne m’attendais pas à un départ si compliqué parce qu’on a tout de même des joueurs de qualité. Nous estimions qu’il fallait gagner une fois sur trois pour se sauver. On a pris du retard il faudra gagner contre des équipes plus huppées pour résorber ce retard. Comme Sprimont par exemple. Mais en gagnant une fois sur trois, on sera proches du maintien.
Un club où vous avez évolué, mais y avez-vous encore des contacts?
Non, du tout. Il reste un seul joueur de mon époque. Sprimont est un club qui a pour habitude de changer souvent le noyau, qui a des envies de grandeur avec un climat particulier et une autre manière de fonctionner que Gouvy, ce n’est pas négatif du tout, c’est juste différent.
Un futur entraîneur?
Vous regrettez vos passages à Sprimont et Givry où tout n’a pas toujours été rose pour vous?
Pas du tout, je joue au foot pour connaître des expériences et ces deux passages m’ont fait grandir aussi. Il y a plein de choses que j’ai pu retenir avec les entraîneurs de ces clubs. Comme à Mormont avec Philippe Medery. Cela pourrait m’aider pour la suite puisque le coaching est déjà dans un coin de ma tête.
À 28 ans, vous pensez encore jouer longtemps?
Le plus possible. Et je demeure ambitieux. Certes, avec deux enfants en bas âge, je donne priorité à la vie familiale évidemment. Mais si tout se goupille, pourquoi je ne rejouerai pas à un niveau supérieur. Mais Gouvy est un club parfait pour moi aussi, familial, avec de la qualité et des infrastructures au top.
Une descente serait grave pour Gouvy?
Non, mais il ne faut pas se dire sans arrêt que de retourner en P1 ne serait pas une catastrophe. Il faut avoir cette envie de rester en D3, le club est en plein essor avec une multitude d’équipes de jeunes. Et pour eux, voir l’équipe A en D3, c’est merveilleux.
Quand on a un rôle offensif dans une équipe qui défend beaucoup, on prend son pied malgré tout?
Je dois avouer que j’ai l’impression d’être parfois inutile, qu’on oublie de passer par le numéro 8 et le 10 en reconstruction. Ce n’est pas évident car les adversaires sont de qualités, mais j’espère toucher davantage de ballons dans les rencontres à venir.