Christophe Bertels : "Le club a la chance de pouvoir affronter une telle équipe"
Gouvy - Rochefort : Dimanche, 15 h
Publié le 04-09-2021 à 06h00
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Huit jours après son revers 4-3 à Oppagne, Gouvy retrouve son antre, onze mois après son premier match face à Raeren (2-2), pour un duel qui parait démesuré. Car les Rochefortois aux grandes ambitions ne boxent assurément pas dans la même cour.
«Si on commet les mêmes erreurs que dans le derby, on risque à nouveau de prendre une valise. J’ai encore tapé sur le clou jeudi. On tente des choses compliquées qui ne passent même pas à l’entraînement, donc en match, ce sera encore pire, note Christophe Bertels, le coach de Gouvy.Nous devons resserrer les boulons défensivement. Cela ne veut pas dire qu’on va bétonner, mais les médians devront donner un sacré coup de main pour contrer les individualités en face.»
Le mentor gouvyion connaît quelques joueurs en face, et a visionné les images du match Rochefort – Dison (2-2).
«Lucas Walbeck m’a tapé dans l’œil, ce garçon qui vient du RWDM n’a rien à faire à notre niveau, explique Christophe Bertels.On retrouve en face des gars qui ont des centaines de matchs au niveau national alors qu’on ressemble davantage à une équipe de P1 qui vient de monter.»
Mais l’ogre annoncé a tout de même perdu des plumes, de quoi inspirer les Oranges?
«L’épouvantail de la série»
«Tout est possible, sourit Christophe Bertels.Mais du côté de Dison, on retrouve aussi une dizaine de joueurs qui ont connu la D2 par exemple. On ne peut pas se comparer à cette équipe non plus. Si j'aurais préféré affronter une autre équipe? Non, pas du tout. Le message que je veux faire passer aux gens du club, aux supporteurs, c'est de profiter. Qui aurait imaginé il y a trois saisons que nous pourrions disputer ce genre de matchs, d'accueillir des adversaires de ce niveau? C'est même très bien d'accueillir Rochefort pour que les gens s rendent compte du niveau. Cart certains ne perçoivent pas encore la différence avec la P1. Dimanche, ils seront servis avec une équipe considérée comme l'épouvantail de la série.»