Gouvy B, une équipe de Coupe
Nicolas Lemaire à Gouvy, une histoire qui dure depuis dix ans. De portier de l’équipe A, il est passé coach de l’équipe B.
Publié le 02-09-2021 à 06h00
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Cité parmi les principaux favoris de la série, avec Lierneux, Gouvy B a été accroché d’emblée par La Roche B, arrachant un point après avoir concédé deux buts d’écart.
Un petit faux-pas que la qualification en Coupe, mardi soir, aux dépens de Mageret (2-0), a vite fait oublier. Si l'on excepte un partage d'entrée à Champlon (0-0), les équipiers d'Olivier Yansenne ont tout gagné jusqu'ici dans cette épreuve et n'ont pas concédé le moindre but. En six rencontres, ils présentent même un average impressionnant de 27-0! De quoi nourrir certaines ambitions dans cette compétition. «Nous n'étions pas les favoris avant ce match, mais nous avons su faire taire les pronostics. Je suis très fier de mes joueurs», déclare le coach Nicolas Lemaire.
Arrivé en petit poucet à l'âge de 18 ans en équipe première de Gouvy, l'ancien gardien devenu coach de l'équipe B à l'aube de la défunte campagne poursuit son apprentissage à ce poste. À tout juste 30 ans. Après une carrière de portier qui s'est certes arrêtée assez tôt – il a arrêté de jouer en équipe A pour profiter davantage de ses enfants – mais aura été bien remplie malgré tout. Acharné depuis son plus jeune âge, Nicolas Lemaire s'est dirigé rapidement vers les cages. «En fait, quand j'ai commencé le foot, je voulais le faire sans vouloir courir de trop, c'est pourquoi je me suis orienté vers le rôle de gardien (rires). Les années ont passé et j'y ai pris de plus en plus goût», confie-t-il.
Après des passages par Sart ou encore Montleban, c'est à Sprimont qu'il fera l'essentiel de ses classes d'âge, en nationaux, avec une vie déjà bien rythmée. «À cet âge, je ne pensais qu'au foot, poursuit-il. Plusieurs fois par semaine, je m'entraînais avec Sprimont, je suivais également les cours de gardien de Jacques Renier, ma vie était dictée par le foot.»
Ce match du tour final à Ethe
Point d'orgue de toutes ces années, un match pour la montée en P1, face à Ethe en 2013, au tour final. «Alors que mes équipiers ratent trois tirs au but, je parviens à en arrêter quatre et à donner la victoire à Gouvy. Un match qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.»
La transition vers le bord du terrain s'opérera un peu plus tard. Et progressivement. Au service des jeunes d'abord, comme délégué aussi, avant que la direction de Gouvy ne lui donne sa chance. «À son arrivée en tant que coach pour l'équipe B de Gouvy, Dimitri Loffet m'a directement proposé de devenir son délégué, rappelle Nicolas Lemaire. Je n'ai pas hésité deux secondes. Et à son départ (NDLR: en fin de saison 2019-20), j'ai pris sa succession.»
Il ne le regrette pas. «C'est un rêve d'entraîner cette équipe, quand on voit l'ambiance et la qualité qu'il y a. L'un de mes objectifs à court terme, c'est de faire progresser ces jeunes de Gouvy», conclut-il.