Steve Lalloyer redescend en P2 sans avoir joué une seule seconde en D3
Quand il a donné sa parole à Gouvy, en mars 2020, Steve Lalloyer s’imaginait jouer le Top 5 en P1 avec ses copains du Nord et avec Christophe Bertels, qu’il avait côtoyé à Sart.
Publié le 03-03-2021 à 06h00
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Quelques semaines plus tard, il apprenait à sa grande surprise que les Orangés grimpaient en D3. «Une nouvelle qui m’a un peu fait peur sur le coup, puis je me suis dit qu’à 30 ans (31 désormais), je n’aurais sans doute plus jamais l’opportunité de me tester en nationale», confie l’ancien Novillois. Au final, il quitte Gouvy sans avoir joué une seule minute en D3. «Je n’ai été repris ni contre Dison, ni contre Raeren, dit-il, et on n’a plus joué ensuite. Est-ce pour cela que j’ai décidé de partir? Pas vraiment. J’avais commencé le match de Coupe de Belgique à Waremme et je pense que tout le monde, dans le noyau, aurait eu son mot à dire dans ce championnat. J’aurais pu jouer une quinzaine de matches.»
Il serait peut-être resté en P1
L'ancien joueur de Sart et de Champlon avoue qu'il serait probablement resté à Gouvy si le club évoluait en P1. Il aurait d'ailleurs pu retourner à Sart plutôt que signer à Harre-Manhay, en P2. «Gouvy est un club génial et l'encadrement est top, je me suis franchement bien amusé pendant la préparation, dit-il. Si je pars déjà, un peu à contrecœur, c'est d'abord pour une question de déplacements. J'habite à Werbomont et en signant à Harre-Manhay (P2), je serai à quatre minutes du terrain. À Gouvy, je me rendais à l'entraînement en revenant du boulot (il travaille sur Bastogne et au Grand-Duché) et je devais parfois attendre une heure là-bas. L'aspect sportif? Les quelques matches de préparation m'ont suffi pour comprendre la différence d'exigence entre la P1 et la D3. En restant à Gouvy, j'aurais probablement passé plus de temps à défendre qu'à attaquer, ce à quoi je n'ai jamais été habitué.»
