Ligne 42: on passera à un train par heure
En décembre, la ligne SNCB 42 qui relie Liège à Gouvy passera à une fréquence horaire et ce dans les deux sens.
Publié le 25-09-2020 à 06h00
La ligne SNCB 42, celle qui relie Liège à Gouvy, va passer à une fréquence horaire dans les deux sens, et ce à partir du 13 décembre prochain. La députée liégeoise Vanessa Matz (Cdh) l'annonçait fièrement hier sur les réseaux sociaux: «Cette fois, c'est la bonne!», ajoutant «De temps en temps, il y a quand même des bonnes nouvelles.» Tout en parlant d'une «Une bonne surprise.» Elle le reconnaît, c'est un peu par hasard qu'elle a appris l'info: elle faisait des recherches pour sa famille, tout en étant attentive au dossier: «Des derniers débats en commission, il avait été dit qu'au mois de septembre, les roadshow SNCB allaient débuter avec les propositions du plan de transport.»
«Parole tenue»
Théoriquement, ce passage à cette fréquence horaire était bien dans les cartons. Mais, en juin dernier, devant la commission infrastructures de la Chambre, la SNCB annonçait de la reporter pour des raisons budgétaires. «Heureusement, notre mobilisation, celle des navetteurs, celle de collègues du parlement fédéral et de mandataires locaux depuis des années pour la sauvegarde d'abord de notre ligne et ensuite pour une fréquence plus importante a porté ses fruits et la SNCB a revu sa copie de report.» Le député régional wallon, Philippe Dodrimont (MR) y voit également une belle source de satisfaction, évoquant une «parole tenue» et mettant en avant le travail du ministre Bellot.
Du côté des communes traversées, c'est également une information qui est source de satisfactions, même si on veut être très prudent, comme le glisse la bourgmestre de Gouvy, Véronique Léonard: «C'est évidemment une très bonne nouvelle. On espère vivement que cette position ne changera plus car des informations opposées nous sont parvenues à plusieurs reprises ces derniers mois.» Elle ajoute: «Deux publics sont principalement touchés positivement. Les étudiants, vers Vielsalm, Trois-Ponts et Liège. Et les travailleurs frontaliers. Pour ces derniers, reste le problème de la taxe au passage frontière.»