«Vouloir réussir»: 2 484 jeunes en trente ans
En trente ans, L’ASBL «Vouloir réussir» a accueilli 2 484 jeunes en remédiation scolaire. Le succès ne s’estompe pas.
Publié le 30-08-2018 à 06h00
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La rentrée scolaire se profile à l’horizon. Les cours vont reprendre leurs droits. Pour certains élèves, c’est la seconde session. Tous tentent de s’y préparer au mieux. D’autres, voulant appréhender de façon optimale la nouvelle année qui se profile, se remettent à niveau. Pour ce genre de préparation, il existe aujourd’hui une foule de possibilités.
À Gouvy, l'ASBL «Vouloir réussir» apporte son expertise depuis trente ans. C'est en effet en 1988 que plusieurs enseignants ont décidé de se lancer dans cette aventure. «La Commune de Gouvy a rapidement été partie prenante en mettant les locaux de l'école de Bovigny à disposition et en octroyant un subside. Les Communes de Vielsalm, Lierneux et Manhay ont emboîté le pas en versant également une contribution financière», explique Guy Schmitz, l'un des fondateurs de l'ASBL, toujours très actif en son sein.
En 1988, 38 jeunes s'étaient engagés dans ce programme de révision. Cette année, ils étaient 115. «Au total, au cours de ces 30 sessions, 2 484 jeunes ont suivi les cours. Le taux de réussite en seconde session étant de plus de 94 %. Cela représente une réelle fierté pour l'ASBL et pour les professeurs qui encadrent ces jeunes», ajoute notre interlocuteur.
Sans surprise, ce sont les maths les plus prisées: «L'une de nos spécificités est la flexibilité. Un jeune peut venir pour des maths, mais glisser vers le français par exemple, en fonction de ses besoins», explique Guy Schmitz.
Ce dernier le constate, autant les jeunes que les professeurs aiment le concept. «Certains jeunes viennent avec les pieds de plomb. Et pourtant, régulièrement, alors qu'ils n'étaient inscrits que pour l'une des deux semaines, ils souhaitent continuer pendant la seconde, note-t-il. Nous travaillons par petits groupes. Les rapports entre professeurs et élèves sont différents. Je pense que c'est cela qui plaît à tous.»
Respect de l’environnement
En trente ans, les élèves ont-ils changé? Guy Schmitz remarque que «la jeunesse actuelle n'est pas pire que celle d'il y a trente ans. Je pense, par ailleurs, que les relations entre professeurs et élèves se sont améliorées, les contacts sont différents et ne se bornent plus à un rapport enseignants-enseignés. En trente ans, le plus gros changement se situe dans le comportement des jeunes. Notamment dans le respect de leur environnement. Il s'est amélioré positivement au cours de ces trois décennies.»