Le point sur la Maison de jeunes
Travaux au bâtiment, reconnaissance, remboursement de frais. Le topo sur la Maison de jeunes MJ 23 a été fait ce jeudi au conseil communal gouvion.
Publié le 25-08-2018 à 06h00
À la base, un simple dossier de prise en charge de frais de fonctionnement. Le bourgmestre Claude Leruse explique que l’ASBL I.D. Gouvy met certains de ses locaux à la disposition de la Maison de Jeunes MJ 23. Les deux ASBL sont liées par convention. La Commune prenant – c’est l’objet du point au conseil – les frais d’électricité et de gaz. Le débat glisse rapidement.
La conseillère Véronique Léonard s'interroge d'emblée sur les travaux à réaliser dans ce bâtiment. Réponse du bourgmestre: «J'ai une double déception en tant que président de l'ASBL ID Gouvy et en tant que bourgmestre. Nous aurions voulu que ces travaux se fassent rapidement. Mais, notre directrice générale a estimé qu'en période électorale, il fallait bloquer tout ça».
Suite à d'autres interrogations de Véronique Léonard, le mayeur note qu'«un des murs principaux repose sur du sable», ajoutant que le chantier dépassera les 20 000€.
Une reconnaissance
Concernant la prise en charge des frais, Véronique Léonard se demande ce qu'il en sera si des animations pour les jeunes sont organisées dans d'autres salles. Elle propose un amendement de la délibération. Le mayeur acquiesce, reconnaissant qu'il «aurait dû y penser, mais ce n'est pas un drame.» Véronique Léonard, elle, lance: «J'étudie mes dossiers! À vous de le faire aussi. Réfléchissez vos trucs avant.»
Le bourgmestre ne surenchérit pas et s'attarde sur la future reconnaissance de la Maison de jeunes, reconnaissance qui ouvrirait la voie aux subsides. Et sur l'engouement rencontré par les activités. «C''est déjà un succès en termes de fréquentation. Ce serait exceptionnel d'avoir une Maison de jeunes reconnue et ce en moins de trois ans.»
«Autosatisfaction»
Resté discret jusque-là, André Hubert ne partage pas cette vision des choses: «Il n'y a pas de meilleur sentiment que l'autosatisfaction. Vous vous félicitez vous-même», lance le conseiller. Il se dit «interpellé» par le débat, exposant: «On vote un subside. Deux ASBL et la commune impliquées. Dans les trois, on retrouve les mêmes personnes. Cela pose question. Je ne peux accepter cette situation, vous devez être beaucoup plus clair. Je voterai contre.» Le conseiller s'exécute alors que Jean-Marie Massard, lui, s'abstient. Le bourgmestre, pour sa part, réfute et souligne que pour le lancement d'une telle opération «toutes les bonnes volontés sont les bienvenues».