Gouvy : Theis est toujours sur les routes
Raboter, nettoyer routes et autoroutes, tondre les accotements: la firme Theis, de Gouvy envoie ses 35 salariés sur les chemins de Wallonie.
Publié le 28-09-2016 à 06h00
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Installée jusque voici cinq ans à Cetturu où elle manquait de place pour s'étendre, la SPRL Marcel Theis s'est développée de façon spectaculaire dans le zoning de Courtil (Gouvy), comme l'explique Thomas Theis (33 ans), patron de la firme avec son frère Jencôme (28 ans): «Nous employons 35 personnes sur le terrain. Notre job consiste à raboter les routes communales, provinciales et régionales ainsi que les autoroutes grâce à nos 6 raboteuses qui peuvent travailler sur des largeurs de 35 cm à 3,80 m. Nous nettoyons les lieux avec nos 18 balayeuses mais aussi avec des nettoyeuses haute-pression, sortes de caissons de 500 kg qui envoient une pression allant de 120 à 2 500 barres! Nous ne nous occupons pas de l'asphaltage, ni de l'évacuation des déchets pris en charge par le maître d'ouvrage. »
Et ce n’est pas tout, une flotte de 9 tracteurs équipés d’un bras fauchent les accotements. Pour les accompagner, l’entreprise a acquis une dizaine de camions de signalisation et d’une quinzaine de remorques.
4,5 millions investis en 2 mois
La société Theis dans laquelle le père-fondateur, Marcel, admis à la retraite en juin dernier est encore un peu actif, continue à tirer son épingle du jeu malgré la forte concurrence: «Nous avons remporté la Gazelle 2016 des petites entreprises de la province et, au classement national, nous nous sommes classés cinquièmes. Nous continuons d'investir et de progresser. En l'espace de deux mois, nous avons réalisé un investissement de 4,5 millions d'euros rien qu'en machines.
Et c'est vrai qu'on n'en a pas beaucoup pour ce montant-là, avoue Thomas Theis. J'ai par exemple une raboteuse qui coûte 1,2 million et pour la transporter, il a fallu acheter un camion de 300 000€. »
Bien que tributaire des intempéries puisque les machines ne peuvent travailler quand il y a de la neige ou quand le thermomètre descend sous 5 degrés, la firme Theis parvient à dénicher des marchés dans le centre du pays où le temps est plus clément.
La société, comme celles du secteur de la construction en général, attend du secteur public qu’il investisse davantage dans des chantiers de rénovation. Même si le carnet de commandes est plein d’ici la fin de l’année, le jeune patron espère un regain des investissements publics en 2017.
SPRL Theis, zoning de Courtil (Gouvy).