Le centre Fedasil souffle ses 15 bougies
La journée organisée par le centre Fedasil de Bovigny pour ses 15 ans s’est dérouléedans les meilleures conditions.
Publié le 06-09-2016 à 06h00
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Chaque année, le centre de demandeurs d’asile de Bovigny organise une grosse activité avec l’extérieur. Cette fois, c’était une journée portes ouvertes avec une brocante, des ateliers divers et des spectacles pour toute la famille.
«Nous avons eu du monde tout au long de la journée, explique Sophie Chevolet, responsable initiatives de Quartier. C'est difficile de dire exactement combien de personnes sont passées, étant donné que le site est grand mais nous sommes satisfaits.»
Les résidents enthousiastes
Et cette satisfaction semblait être partagée par les résidents. «Je me sens chez moi ici. Nous faisons beaucoup d'activités dans le centre et les gens qui nous encadrent sont très gentils, explique Jawad, un résident très impliqué dans la préparation de l'événement. Du coup, un jour comme celui-ci, où on invite les gens de l'extérieur à venir à la maison, c'est comme Noël pour nous!»
«Je trouve que cette fête est une très bonne idée, poursuit Alida, une autre résidente du centre. J'ai des amis à Vielsalm, chez qui je suis déjà allée plusieurs fois. Et aujourd'hui, j'ai enfin pu, à mon tour, les inviter à venir chez moi. Ça m'a fait très plaisir.»
Les brocanteurs aussi
Les brocanteurs n'ont pas boudé leur plaisir non plus. «Nous avons vu qu'il y avait cette brocante sur internet et nous avons décidé d'y participer, expliquent Brigitte et Patricia. Nous passons une excellente journée. Les gens sont charmants ici. Et ça leur faisait plaisir de pouvoir nous acheter des articles à bas prix.»
Cette journée anniversaire, c’était également l’occasion de s’ouvrir et de s’intéresser à l’autre.
«Nous avons beaucoup parlé avec les résidents du centre, continuent Brigitte et Patricia. Ils se sont confiés à nous. Ils nous ont raconté leur histoire, non seulement les horreurs qu'ils ont vécues dans leur pays mais aussi les projets qu'ils ont ici. Ces échanges étaient très enrichissants.»
Mais il y avait aussi des échanges plus joyeux. «Un moment, j'ai vu un résident et un brocanteur avoir un fou rire ensemble. Alors qu'ils ne parlaient pas la même langue», sourit Sophie Chevolet, témoin de ce moment de complicité entre deux cultures.
«J'aimerais bien qu'on fasse ce genre d'événements avec l'extérieur plus souvent», ponctue Jawad.