Faut-il subsidier le FC Montleban ?
Le conseil reste perplexe quant à l’octroi d’un subside au club de football de Montleban, malgré une approbation unanime.
Publié le 27-08-2016 à 06h00
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Conseil relativement calme ce jeudi à Gouvy. Le subside octroyé au club de football de Montleban a toutefois suscité le débat.
Si le point est approuvé à l'unanimité, l'octroi d'un subside par la Commune au club de foot de Montleban fait débat. En effet, le club souhaite aménager ses locaux. Le problème? Il ne possède pas les fonds nécessaires pour le projet d'étude, qui s'élèvent à 13 000€. Isabelle Tourteau, de la minorité, ouvre alors la danse: «Comment vont-ils faire pour continuer leurs travaux s'ils n'ont déjà pas la somme requise pour l'étude du projet?»
Il n'en faut pas plus pour que tous, autour de la table, donnent leur avis. Armand Bock, de la majorité, insiste sur le fait que d'autres clubs ont déjà été aidés de la même manière auparavant et que «le programme communal de développement rural (PCDR) apportera des sous!»
Marc Granjean (min.) continue: «Lorsqu'un tiers fait une étude, il doit avoir les finances.»
À André Hubert (min.) d'intervenir: «Le débat a déjà eu lieu, il ne sert à rien de se réveiller maintenant.»
Il continue en suggérant aux autres membres du conseil d'aller voir ce qui se passe dans les autres villages, les clubs ont toujours besoin de subsides. Ce premier débat dévie alors sur un second: en plus du club sportif, pourquoi les membres du club ne se dirigeraient pas vers une maison de village? Ça leur permettrait d'avoir plus de chances d'obtenir des fonds. Le bourgmestre Claude Leruse reprend alors les rênes: «Ce n'est ni à un bourgmestre ni à personne de dire à des bénévoles qu'ils doivent procéder de telle ou telle façon. Le conseil se doit de les soutenir dans leurs décisions même s'ils se plantent.»
Il souhaite que le conseil leur laisse la plus grande autonomie possible et qu'il les aide dès qu'il le peut. Et à Jean-Marie Massard de clore le sujet en haussant le ton. Il se dit heurté par la demande de précision quant aux travaux, «Laissons vivre nos villages! »
Prime à la construction
Autre point analysé, la prime à la construction de logement sur le territoire communal. Il s’agit ici d’une prime de 2 000€ octroyée à ceux qui construisent et qui se domicilient dans cette même habitation.
Ces fonds interviennent dans le cadre du raccordement aux égouts et filet d'eau. Véronique Léonard (min.) remarque qu'il n'y a pas de limites pour clore ce dossier, alors que pour la prime à la rénovation ou transformation, il y a un certain délai à ne pas dépasser. «Je propose qu'on instaure un délai de trois mois après la domiciliation pour fermer le dossier.»
Proposition qui est acceptée par tous les membres du conseil. Armand Bock (maj.) émet l’idée que les citoyens doivent se raccorder eux-mêmes aux égouts. Claude Leruse, bourgmestre, rétorque que cette prime est l’un des bons avantages offerts aux citoyens gouvions. Le point est voté à l’unanimité.