Schmitz, le sauveur de Gouvy ?
Germain Schmitz retrouvera ses anciens équipiers de Champlon ce dimanche. Un match un peu spécial, même si de l’eau a coulé sous les ponts.
Publié le 16-04-2016 à 06h00
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Germain Schmitz, Gouvy affronte Champlon ce week-end. Un match spécial pour vous?
C’est toujours agréable de jouer contre une ancienne équipe, mais je suis clairement passé à autre chose. Je me fais encore parfois taquiner à cause de cette histoire de non-qualification qui avait coûté pas mal de points à Champlon, mais sans plus. Pourtant, je vais encore retrouver pas mal d’anciens équipiers. Je dois par contre vous avouer que je suis un peu déçu du classement de Champlon. Cette équipe pouvait clairement rivaliser avec Ethe, Durbuy ou Mormont. Allez, au pire, Champlon aurait pu avoir cinq ou six points de retard sur ce trio, pas plus.
Cette fameuse perte de points, vous l’avez oublié?
Personne n’a été perdant. Moi, j’ai été jouer au Luxembourg où j’ai passé un super moment. Et Champlon est passé à deux doigts de la montée et a gagné la coupe cette année-là. Si j’étais resté huit mois sans jouer, j’aurais peut-être un discours différent, mais là, j’ai eu la possibilité du Grand-Duché.
Parlons quand même de Gouvy. Tout le monde s’accorde pour dire que vous avez le calendrier le plus difficile de toutes les équipes luttant pour le maintien. Vous confirmez?
Il faut voir les choses avec lucidité. Notre calendrier est compliqué. D’un autre côté, nous n’avons plus perdu depuis quatre semaines et nous restons sur un bon résultat à Durbuy. D’ailleurs, avec un peu plus de fraîcheur, nous prenions les trois points en terres durbuysiennes. Depuis quelques semaines, nous sommes mieux organisés et cela porte ses fruits.
Vos prochains adversaires vont sans doute avoir la possession du ballon. Ce qui vous arrange?
Disons que nous n’avons pas une équipe pour jouer à la Barcelonaise. Même si nous avons vu pendant la semaine que cela ne payait pas toujours. Il faudra être solide jusqu’au terme du championnat, mais quatre partages, cela ne sera pas suffisant non plus.
Treize buts déjà
Vous connaîtrez déjà les résultats de Marloie et de La Roche avant de monter sur le terrain. Une bonne chose?
Pour moi, oui. Au moins, nous saurons à quoi nous attendre. Si les deux équipes empochent quelque chose, nous aurons le couteau entre les dents en montant sur la pelouse à 15 h.
Pourriez-vous calculer selon les résultats?
Bonne question. C’est difficile à dire. Mais cette semaine, à la maison, il faut gagner.
Gouvy a marqué 33 buts depuis le début de la compétition. Vous en avez mis 13. Si Gouvy se sauve, ce sera en grande partie grâce à vous?
Alors là, absolument pas. En tant que premier joueur offensif, il est logique que je sois celui qui ait le plus de chances d’avoir de bonnes statistiques. Mais si Gouvy se sauve, ce sera grâce à notre motivation et notre organisation. Et peut-être aussi grâce aux faux pas des autres.
Le titre de meilleur buteur, vous y pensez?
Non. Je regarde le classement, mais je n’y pense pas. N’oubliez pas que je ne suis pas un buteur. Je regarde plus pour voir si je suis toujours devant Oli Yansenne, mon beau-frère (rires). Finir devant lui, ce ne serait pas mal. Mais bon, il suffit que je dise cela pour qu’il tape un quadruplé dimanche (rires).
Si Gouvy descend en P2, la paire Yansenne-Schmitz pourrait claquer combien de buts?
Descendre au vu du noyau que nous préparons, ce serait une grosse déception. Un club comme Gouvy, qui a énormément de bénévoles, qui va avoir un synthétique, ne peut pas descendre. En tout cas, si nous descendons, nous serons favoris pour l’an prochain et il faudra assumer. Mais pour répondre à la question, à Mormont, il ne faut pas oublier que nous disposions d’un système bien rodé. Ce qui nous facilitait les choses.