Musique et houblon pour Antoine Hénaut
Cuvée spéciale pour Antoine Hénaut, ou plutôt, tournée spéciale! En effet il a décidé de présenter son deuxième album dans trois brasseries locales.
Publié le 25-03-2016 à 05h00
Celle de la Curtius à Liège, celle de la Houppe à Namur, et pour notre province, il a posé sa guitare à la brasserie Lupulus à Courtil (Gouvy). Rencontre avec l’artiste, au son des riffs de guitare et des effluves de houblon.
Antoine Hénaut, qui êtes-vous?
J’ai 29 ans et les yeux verts! Plus sérieusement, j’ai commencé la musique il y a quelques années. Je dirais que cela fait cinq, six ans que je suis dans la lumière. J’ai d’abord écrit pour les autres avant de me lancer moi-même.
Une rencontre importante?
Oui, j'ai écrit pour Marc Pinilla du groupe Suarez et il m'a proposé de produire la chanson Quelqu'un de bien, qui tournera pas mal en radio. Avant de prendre une pause de trois ans, pour faires d'autres choses mais aussi pour penser à mon deuxième album, Poupée Vaudou.
Chanter en français, c’est une évidence pour vous?
En fait, c'est surtout parce que je ne parle que le français! Mais je m'améliore, j'ai quand même deux chansons où j'ai glissé de l'anglais, Come on et La vie c'est cool. Et puis j'aime écrire en français et relater la vie, les émotions. Je pense que mon album peut parler à tous. Ces chansons parlent d'amour, de relations humaines. Bon, je suis assez pessimiste dans mes textes, c'est vrai, mais c'est peut-être dû à la crise de la trentaine qui approche. Je suis limite hypocondriaque, quand j'ai mal quelque part, je pense que je vais mourir! Si tout va bien, ça ne m'intéresse pas. Comme dit le chanteur Arno: un pessimiste, c'est un optimiste qui a de l'expérience.
Pourquoi présenter ce deuxième album dans des brasseries locales?
J’adore la bière, je vis près de la brasserie de l’abbaye des Rocs, dans le Hainaut. Et je trouve que la musique est encore plus appréciée bien accompagnée. Comme le jazz et le whisky, la chanson française et la bière s’assortissent bien. Mieux qu’avec le vin, qui est plutôt guindé. La bière, c’est convivial. Cela rassemble et comme j’aime ce contact avec les gens, le public de plain-pied comme je dis souvent, l’idée est donc arrivée assez naturellement de présenter cet album dans des brasseries locales, dans ces lieux insolites, pittoresques. Je ne connaissais pas la Lupulus mais je la trouve très bonne!