Gresse – Hougardy, duel de voisins
Effectueront-ils la route ensemble ? Pas sûr, mais de toute manière, ils discuteront le coup après le match, à la buvette. Et en reparleront durant la semaine en savourant une bonne pinte chez l’un ou chez l’autre. Damien Hougardy et Romain Gresse sont voisins à Vaux. Et sur le terrain demain, ils risquent même de se retrouver dans les mêmes parages sur la pelouse de Montleban.
Publié le 16-09-2011 à 18h04
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Cette saison en effet, Romain Gresse a glissé dans l’axe, aux côtés de Stéphane Grazaï, avec une mission plus défensive.
«Ce n'est pas évident ; c'est un poste où les duels sont très fréquents », confesse l'un des huit éléments de la colonie… novilloise du Classin. Adrien Dourte, Fabrice Maréchal, Daniel Martin, Cédric Vaguet, Sacha Gusbin, Olivier Larsimont et le coach, Fabrice Spoiden ont en effet tous porté la tunique des Étoilés.
Huit, exactement comme le total des cartons qui lui ont été administrés depuis la reprise: « Dont deux cartons rouges, l'un contre Longlier après avoir été jauni deux fois, après la faute du dernier recours et l'autre la semaine dernière pour une manchette adressée à un Libramontois (Denoncin) qui m'avait shooté dans les chevilles. Un mauvais réflexe », peste celui qui ne lésine jamais à endosser son bleu de travail.
S’il s’apprête à fêter son 22e anniversaire, Romain Gresse présente déjà une solide carte de visite, avec plusieurs prestations convaincantes à Vaux-Noville en promotion.
« C'est ma seconde saison à Montleban, dit-il. J'y suis très à l'aise, avec un coach que j'apprécie énormément. Je sais toutefois que je dois encore progresser, et surtout veiller à calmer mon tempérament. Je ne suis pas un joueur agressif, que du contraire ! »
Le Novillois espère dès lors stopper sa collection.
Ne croyez toutefois pas qu'il n'ira pas au charbon dans le débat face à ses anciennes couleurs: « Nous comptons aujourd'hui huit unités ; le classement ne reflète pas vraiment nos prestations depuis le début, observe-t-il. Nous avons vu trois unités nous filer sous le nez durant les tout derniers instants: deux contre Champlon, qui revient sur le fil, et une contre Meix, qui nous crucifie à la 87'. Une victoire dimanche nous ferait le plus grand bien et nous ramènerait dans la colonne de gauche.»¦