Toujours souriante et serviable

Les conditions mystérieuses de la mort violente de Geneviève Trembloy ont surpris la communauté gouvionne, où la famille est bien connue.

Le papa, Victor, a géré le parc à conteneurs durant des années. Retraité depuis quelques années, il se passionne par la collection d'anciens postes de radio, il est également actif dans un club d'ancêtres automobiles. La famille compte pas moins de cinq indépendants, connus comme travailleurs.

La friterie de Bovigny des soeurs Trembloy jouxte le terrain de football local depuis une quinzaine d'années. Au club, la correspondante qualifiée Ghislaine Remacle est atterrée par la nouvelle. Elles se connaissaient évidemment très bien, toutes les deux : «Lors des soupers du club, c'est elle qui apportait les frites», évoque-t-elle. Même son de cloche chez Victor Boulanger, également responsable du club, qui parle en premier lieu du sourire omniprésent de la disparue.

La famille venait déjà d'être éprouvée, il y a quelques mois, par la mort, des suites d'un cancer, de l'épouse du seul frère des soeurs Trembloy.

Friterie défoncée

Un lien pourra-t-il être établi entre les deux histoires? Il y a quelques mois, deux jeunes grand-ducaux volent un tracteur dans la région. Lors de leur équipée nocturne, ils provoquent pas mal de dégâts dans le coin de Gouvy. À Bovigny, ils défoncent la friterie «Les Frangines» avec le tracteur. Grâce à cette effraction pour le moins radicale, ils font main basse sur des boissons et de la nourriture. La structure du bâtiment a tant souffert que la friterie est restée fermée des mois, le temps des grosses réparations. Elle venait de rouvrir il y a peu.E. Lk.