Une femme de 40 ans tuée d'une balle en plein front
Les pompiers de Vielsalm ont fait une découverte macabre samedi soir: Geneviève Trembloy gisait dans sa voiture, une balle tirée en plein front.
Publié le 16-01-2011 à 10h36
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZFYL7HVZFBAINJSBXMYAJLSI6Y.jpg)
Stupeur et immense tristesse pour la grande famille et l’entourage de Geneviève Trembloy, à Gouvy. Cette indépendante, qui allait fêter ses 40 ans samedi prochain, a trouvé la mort alors qu’elle venait de quitter sa friterie située près du terrain de football de Bovigny, pour rejoindre Gouvy.
Il est environ 20h35, samedi soir, quand le central provincial des pompiers d’Arlon reçoit un appel jugé bizarre : l’interlocuteur explique qu’entre Courtil et Halconreux (N 892), une dame a été renversée et blessée mais qu’elle a été remise dans son véhicule. À leur arrivée, les pompiers et ambulanciers de Vielsalm tentent de réanimer la victime, en vain. Ils sont ensuite rejoints par le SMUR de Bra-sur-Lienne dont le médecin ne pourra que constater le décès de la quasi quadragénaire. On se situe près du zoning Gédimat, également près d’une scierie et au loin se trouve le parc à conteneurs, que le papa de la victime, Victor Trembloy, a géré durant des années, jusqu’à sa retraite il y a cinq ou six ans. Une seule habitation dans le secteur, retirée de la route. Peu de passage, pas de voisinage, l’endroit idéal pour un guet-apens. Très vite, il s’avère évidemment que la conductrice a été tuée par balle, l’impact en plein front ne laisse aucun doute. L’affaire a immédiatement été mise à l’instruction, dans les mains de la juge Catherine Mailleux. Du côté du parquet de Marche- en-Famenne, on ne voulait rien dévoiler des premières constatations, dimanche, afin de ne pas porter préjudice à l’enquête qui démarre. Tout juste reconnaît-on la mort par balle.
On en est donc aux questions, aux hypothèses. La première qui vient à l’esprit est crapuleuse : la tenancière de la friterie « Les Frangines» à Bovigny aurait été attaquée pour le vol de sa caisse. Mais là non plus, aucune confirmation ni infirmation des autorités judiciaires sur la présence ou la disparition d’argent dans la voiture. Mme Trembloy venait sans doute de fermer le chalet qui abrite une des deux friteries tenues par les « frangines » Geneviève et Sandra, l’autre établissement se situant avenue de la Gare à Gouvy. La friterie de Bovigny était tenue par la défunte depuis 1995.
Autre piste possible, courante dans des affaires de mort violente, une affaire de coeur, de jalousie, mais ici aussi il est bien trop tôt pour s’avancer. Geneviève Trembloy, divorcée, laisse deux fillettes de 11 et 10 ans, un frère, des soeurs et toute une famille dans la stupeur. ¦