La relève est assurée

«Je ne suis pas entièrement satisfait de mon match; je sais que je peux mieux faire.» Des propos qui plantent d'ores et déjà le décor. François Burton, dix-sept ans à peine et déjà la tête bien sur les épaules, n'hésite pas à se remettre en question. Le jeune Sartois a pourtant répondu aux attentes samedi soir face à Oppagne, lui qui fêtait là sa première titularisation. «J'étais rentré au jeu face à Montleban mais je n'avais encore jamais été titulaire. Le coach m'a téléphoné vendredi soir pour m'annoncer que je commencerais la rencontre. J'étais assez stressé mais les anciens m'ont rapidement mis en confiance», reconnaît le principal intéressé.

Aligné aux côtés de Noël Maréchal dans l'entrejeu, François a parfaitement saisi sa chance en distillant d'excellents ballons tout au long de la partie. «C'est un peu ma force, je pense. J'essaye de mettre le ballon au sol et de jouer dans les pieds de mes partenaires.Je pèche par contre au niveau de l'engagement physique.» Il est vrai que, malgré son gabarit imposant, François semble assez timide dans les duels. Tiens, bizarre. Rappelons-nous Michel, son père, qui n'hésitait pas à laisser traîner quelques crampons. Footballeur rugueux s'il en est, les duels il adorait et rares sont ceux ayant réussi à mettre le grand Michel au tapis.

«Il voudrait que je mette plus le pied mais je ne suis pas comme lui, je laisse les duels aux autres», sourit le fiston. Cela s'est d'ailleurs vérifié samedi, Noël Maréchal se donnant corps et âme pour récupérer le cuir et le céder à son jeune coéquipier qui ne traînait jamais bien loin. Un duo complémentaire et efficace donc, de quoi rendre le sourire à André Boulangé après la défaite de samedi. «Je suis satisfait en général de la prestation des jeunes mais il est vrai que l'association de Noël et François dans l'entrejeu est encourageante», se réjouit le cornac des Spirous.R. VG.

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