Jean-Philippe Strape, le polyvalent

Décimé à l'intersaison, l'entrejeu du Classin n'a pas encore retrouvé son volume.

C'est dans cette optique que Jean-Philippe Strape a été replacé un cran plus haut. Il s'adapte progressivement à son nouveau poste. «J'occupais le poste d'arrière gauche depuis plusieurs saisons, précise-t-il. Lors d'un match de préparation, j'ai été repositionné devant la défense et, depuis, je n'ai plus changé. Personnellement, cela ne me déplaît pas. Tant que j'ai le plaisir de jouer, toutes les places me plaisent. Au début, ce n'était pas simple, je cherchais mes repères .»

Interrogé sur les lacunes à corriger, les progrès à accomplir, il confesse. «Je dois encore apprendre à soigner mes relances, à lever les yeux. Ce n'est pas évident de rester lucide, j'ai toujours peur d'une perte de balle fatale. »

«On n'a jamais douté»

Jean-Philippe Strape évoque aussi un début de saison en demi-teinte : «Le doute aurait pu s'installer à certains moments. L'équipe est d'ailleurs toujours à la recherche de la bonne carburation, dit-il. Mais lorsqu'on se retrouve à quinze à tous les entraînements et que cela se passe dans une belle ambiance, on pense bien vite que la situation ne peut que s'améliorer, que la sauce finira bien par prendre de la consistance comme dimanche, en première période. C'est un équilibre toujours fragile. On l'a bien vu en seconde mi-temps. Lorsque Jonathan Fries a repris la maîtrise en milieu de terrain, nous avons dû nous accrocher.» «C'est vrai qu'en seconde période, ils nous ont mis sous pression, confirme le coach Fabrice Spoiden. Nous aurions cependant bien mérité de rentrer avec un 2-0 à la pause. On a fait le jeu, nous remportions la plupart des duels. Ce qui importe c'est qu'on a su préserver le zéro derrière. Nous venions de réaliser un quatre sur six encourageant avant de jouer cette rencontre importante. Cela nous fera un sept sur neuf qui nous met plus à l'aise. »