Petit conseil entre amis, ou presque...
Les points ont été abordés brièvement à ce 1 er conseil de l'année, qui était aussi le 1 er de la nouvelle secrétaire communale, Christiane Labrune.
Publié le 29-01-2010 à 10h00
Comme l'a signalé le bourgmestre André Hubert en fin de séance sur un ton humoristique, Christiane Labrune aura connu un baptême du feu pour le moins mouvementé. Pour son premier conseil, la nouvelle secrétaire communale a vu une foule massive, qui n'était pas là pour rigoler, mais prendre d'assaut la salle de réunion.
Ces personnes sont des habitants de Langlire, village qui connaît des problèmes avec son eau. Mais en ce qui concerne le conseil communal à proprement parlé, c'est-à-dire les points inscrits à l'ordre du jour, il a été très vite réglé sans suscité trop de débat.
On y apprend qu'à l'instar d'autres communes, Gouvy fera un petit geste en faveur des victimes d'Haïti : la commune va verser un subside à l'association 1 212 équivalent à un demi-euro par habitant, ce qui portera le montant à presque 2 500 €. Pour rester dans l'humanitaire, la commune a accepté la sollicitation de Gérard Otto de subsidier, à hauteur de 1000 €, une association ayant pour but la construction d'une école au Bénin. Comme l'avait annoncé Guy Andrieu, la minorité, par la voix du conseiller Claude Leruse, s'est interrogée sur la forme de cette demande. Mais le collège ayant été plus informé sur l'association, la minorité lui a fait confiance et ne s'est pas opposé à ce point.
Le plan de secteur de Lomré
Par rapport aux différents projets immobiliers, rien de vraiment neuf. Si ce n'est qu'en ce qui concerne le village de Lomré, il ne s'agit pas de modification du plan de secteur, « mais essentiellement de travailler sur la densité et le positionnement d'éventuelles habitations par rapport à la voirie, d'après André Hubert. Car on se rend compte que Lomré est un petit village, mais que par son potentiel et que si on acceptait n'importe quelle demande, il pourrait devenir aussi gros que Cherain. » Enfin, on apprend que pour l'ancienne cité militaire de Courtil, la commune, qui restera propriétaire de huit maisons et quatre appartements, souhaite changer les numéros des habitations pour garder l'entrée de la cité.