Il reste quatorze mois pour atteindre les 1 000 emplois
René Delcomminette, il vous reste un an pour concrétiser l'entièreté de votre plan stratégique 2008-2010. Pour arriver aux mille emplois visés, il en reste 530 à créer. C'est encore possible ?Oui. À deux conditions :
Publié le 17-12-2009 à 06h00
- Si on pose la première pierre à Sterpenich avant la fin de l'année, on pourra compter les 300 emplois engendrés par la création de ce parc commercial.
- Si Pauls à Gouvy se développe, on peut encore compter 80 emplois, puis à cela si on ajoute les 200 à 250 jobs créés chaque année par les autres projets, alors oui, ce sera possible.
Vous vous dites inquiet pour l'avenir d'Idélux, notamment parce qu'elle rentre dans le jeu de la concurrence. Qu'est-ce vous proposez comme solution ?Par exemple, si nous ne dépendions plus que d'une seule tutelle, ce serait beaucoup plus simple. Les Flamands l'ont bien compris. Ils y travaillent.Vous parlez de création d'emplois, où en est-on à l'aérodrome de Saint-Hubert ?Nous attendons de savoir si la Sowaer nous confiera la gestion de cet aérodrome. Au préalable, nous devons savoir où seront affectés les 10 à 12 membres du personnel du ministère de l'Équipement et des Transports qui travaillent là. Ce qui nous intéresse, c'est qu'ils restent pour continuer à s'occuper de la tonte des pelouses, des déneigements, et de l'entretien. Et cela, tout en restant employés par le MET. Pour l'heure, il faut que la Région poursuive l'assainissement de La Clef des Airs. Trois millions d'euros ont été affectés par Namur pour améliorer toutes les infrastructures. Si on nous confie l'aérodrome, nous rencontrerons toutes les parties avant de poursuivre les activités qui tournent principalement autour du vol à voile.Les parcs d'activités économiques semblent avoir le vent en poupe, malgré la crise, non ?Oui. Nous venons de vendre des terrains partout dans la province. C'est le Wex qui a le pompon. Il n'en reste pas moins que nous encourageons la multicommunalité de ces parcs comme en Haute-Lesse entre les communes de Tellin, Wellin, Daverdisse, Libin et Wellin ; ou encore entre Paliseul et Bouillon, à Menuchenet. Nous travaillons aussi avec le Bureau économique de la province de Namur. C'est le cas par exemple pour les six communes de la Famenne (Marche, Rendeux, Hotton, Nassogne Somme-Leuze et Rochefort). On a l'idée de faire un parc d'activités commun sur le bord de la N4. J'ajouterai à cela le parc scientifique de Marche dont la première pierre sera posée au printemps et l'incubateur spatial de Transinne qui est à l'étroit et qui devrait s'agrandir.