L'art de bien rebondir
Trop modeste , la troupe de Fabrice Spoiden ou cherche-t-on du côté du Classin à évacuer toute pression alors que le championnat est d'ores et déjà réussi ? Les Verts ont encore une fois prouvé leur faculté à rapidement se remettre d'une défaite si lourde fût-elle dans les chiffres. « Face à Libramont, il nous fallait surtout oublier le score de notre défaite la semaine précédente à Vaux, pas la manière, explique Fabrice Spoiden. Les erreurs ont été corrigées. Tout le monde s'est montré très concentré nonante minutes durant, moins les trente secondes de naïveté qui leur ont permis de mener à la marque », poursuit-il. Le coach fait référence au coup franc rapidement joué par le très rusé Nathan Gillard, le meneur de jeu libramontois à qui les Verts n'ont pas laissé la liberté d'action qu'il affectionne particulièrement pour alimenter ses équipiers.
Publié le 15-12-2009 à 06h00
« Quand on parvient à embêter un tel élément dans sa progression, on a déjà accompli une bonne part du boulot, confirme Fabrice Spoiden. Qui plus est, Nicolas Martins et Nicolas Roset ont eux aussi été bien muselés et n'ont pu s'exprimer. » Il est vrai que ces deux joueurs de flanc n'ont guère varié leur jeu comme le confirme le T2 libramontois Ernest Maljean. « Je n'ai vu de leur part aucune permutation », confirme-t-il.
Si du côté libramontois on se montre déçu qu'une belle série de six matchs sans revers soit stoppée, en face les motifs de satisfaction sont nombreux, même si Fabrice Spoiden pointe encore parfois un jeu trop brouillon. « C'est encore le cas à quelques reprises, mais quand on veut s'appliquer, il y a de beaux mouvements. Notre réussite actuelle provient également du fait que nous disposons de bonnes conditions d'entraînement. » Autre atout non négligeable de l'équipe, un banc qui déçoit rarement comme le confirment les entrées au jeu réussies de Jérôme Martin et Rémi Rousseau auteurs d'un but chacun.J. P.