« On ne se prend pas la tête »
Geoffrey Pierret, un but pour participer à la fête contre Montleban. Vous ne passez pas inaperçu pour vos débuts en P1 ?(Rires). Je suis très content de ce premier tour. À la fois de mon temps de jeu (64 % pour quatorze participations en seize matches), mais surtout parce que j'ai, jusqu'à présent, été épargné par les blessures. Ça me change vraiment des deux saisons précédentes.Des années vécues à Virton ?J'ai passé six ans là-bas, mais les deux dernières années, j'ai été absent la moitié du temps en raison de déchirures, d'entorses et même d'une fracture de la malléole.Pourquoi avoir opté pour Vaux-Noville ?Pour diverses raisons. La première, parce que je voyais bien que je ne percerais pas à Virton. Ensuite parce qu'on me disait le plus grand bien de Vaux-Noville. Ce club fait confiance aux jeunes et affiche chaque année de belles ambitions.Jusqu'à présent, l'expérience s'avère concluante ?Que demander de plus ? Tant sur le plan collectif qu'individuel. Je me suis d'emblée bien intégré dans cette équipe et le club correspond tout à fait à ce qu'on m'avait annoncé : un club familial.Un peu comme Bercheux, le club de votre village ?Tout à fait. J'habite juste à côté du stade. J'étais trop jeune quand Bercheux a connu son expérience promotionnaire, mais je me souviens de l'ambiance qui régnait alors.Vous reviendrez un jour à Bercheux ?Sincèrement, je l'espère. Je suis, en tout cas, très heureux de voir la manière dont le club a rebondi. Et puis j'ai beaucoup de copains qui y jouent. Mais pour l'heure, je me sens de mieux en mieux à Vaux.Vous avez désormais la certitude de passer les fêtes comme leader. Un beau cadeau ?C'est clair. Et ce n'est pas le fruit du hasard, mais le travail de tout un groupe. Mais on ne se prend pas la tête pour autant. D'ailleurs, le 5-1 de ce dimanche est trompeur. On n'oublie pas qu'on a joué toute la seconde période en supériorité numérique. Nous avons alors profité au maximum des approximations de la défense de Montleban. Et chez nous, Dewalque et Gresse ont superbement exploité tous les espaces.Vous allez dès lors pouvoir aborder Martelange et Habay-la-Vieille en toute décontraction ?Je pense qu'on ne va changer notre fusil d'épaule. On sait juste qu'on aborde un virage extrêmement important, face aux deux équipes qui étaient annoncées comme favorites de cette compétition. Et ces deux-là, surtout Habay, carburent à la super depuis quelques semaines. Il s'agira donc d'être très concentré. On compte aujourd'hui sept unités d'avance, mais il faut à tout prix en conserver un maximum si on veut aller jusqu'au bout.Pour le titre, vous serez donc peut-être fixé d'ici deux semaines ?Pas encore, mais on peut, effectivement, accomplir un grand pas lors des deux prochaines journées.
Francis Collin
Publié le 08-12-2009 à 06h00
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