Nuit blanche pour les Verts ?
Kiki Louvins, le gardien de Montleban , se marie aujourd'hui. Il assure cependant que lui et ses acolytes seront fit pour la venue de Florenville.
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Publié le 19-09-2009 à 10h00
Coup d'envoi à 17 h, dimanche, pour le choc entre les promus de Montleban et ceux de Florenville. Et pour cause, Emmanuel Louvins, ou Kiki Louvins pour les intimes, se marie, ce samedi. Le portier du Classin et ses acolytes auront donc droit à deux heures de plus pour se remettre de leurs émotions. Reste à savoir si une paire d'heures suffira à digérer une bringue qui risque bien de se prolonger jusqu'aux aurores. « La salle fermera à 6 h, puis les festivités se poursuivront à la maison », prévient déjà le dernier rempart des Verts, qui dira « oui » à Carine aujourd'hui sur le coup de 15 h, à Chenogne.
Le gardien de Montleban a évidemment convié tous ses équipiers. Non sans exiger, de ses partenaires, un état de forme irréprochable pour l'heure du débat. « Pas question de se servir de mon mariage comme excuse en cas de défaite, sourit Kiki Louvins. Puis je suppose que l'équipe aura à coeur de m'offrir la victoire pour couronner comme il se doit ce week-end très spécial. »
Lorsqu'on lui demande si son coach, Fabrice Spoiden, a décrété un couvre-feu à heure respectable, Kiki Louvins ne peut s'empêcher de glousser. « Il n'a rien dit à ce sujet. Mais vous savez, il est probablement le plus gros guindailleur de la bande, donc qu'il se montre si conciliant ne m'étonne pas, rigole-t-il. Mais on saura se modérer. Que les Florentins ne se fassent pas d'illusions ! Il n'y aura pas de forfait de dernière minute dans nos rangs. »
Voilà David Régis prévenu. Le mentor des Gaumais ne s'attendait de toute façon pas à une partie de plaisir.
« Faire la fiesta la veille d'un match n'empêche pas de savoir courir le lendemain, glisse l'Américain, avec le sourire.
Au contraire, je pense que le fait de se retrouver tous ensemble la veille du match constitue un gage de motivation supplémentaire pour eux. »
L'ancien joueur de Bleid et les siens espèrent néanmoins prolonger leur série et porter à quatre leur nombre de victoires consécutives. « Il est clair qu'entamer un championnat par un 9/12 nous confère une certaine dose de sérénité, dit-il. Mais toute médaille à son revers. On doit s'attendre, désormais, à être attendu de pied ferme chaque week-end. »
Oppagne en quête de relance
Si Montleban et Florenville tournent à plein régime, ce n'est pas le cas d'Oppagne. Les Gaulois, depuis leur succès initial face à Athus, semblent faire du surplace. Ils n'ont grappillé qu'un petit point lors de leurs trois dernières sorties. Ce qui pousse Roland Debras à sonner l'hallali. « Quatre matchs disputés seulement et on est déjà sur le qui-vive, confie le mentor d'Oppagne. Si on continue à patiner, on va finir par s'enliser sérieusement. Bref, il est temps de repartir du bon pied. »
Pour cela, il faudra prendre la mesure d'une équipe d'Houffalize qui n'a guère réussi aux Coalisés la saison passée. Tant à l'aller qu'au retour, les Houffalois s'étaient imposés sur un score Arsenal. « À nous de faire mentir l'adage « Jamais deux sans trois », rétorque Roland Debras. On peut déjà parler de match crucial. Soit on laisse Houffalize recoller au classement, soit on l'enfonce un peu plus. C'est un rendez-vous à ne pas rater. »