« Il faut bien payer la crise »

Il a beaucoup été question d'argent lors de cette séance. Notamment de l'imprévu à sortir, et d'un investissement qui fait débat.

Pierre KOEUNE

Durant cette séance du conseil communal : 22 points à l'ordre du jour, plus deux qui sont venus s'y ajouter en urgence. Parmi tous ces points, ils étaient nombreux à avoir leur importance. D'un point de vue financier, deux points ont particulièrement retenu l'attention. Le premier concerne les travaux d'extension de l'école de Cherain. Durant ces travaux, les ouvriers ont percé une nappe phréatique. La (re) découverte de cette nappe a donc engendré des travaux supplémentaires. Le bourgmestre André Hubert a donc expliqué la teneur de ces travaux qui servent à s'assurer de l'étanchéité des caves et des 80 000 € imprévus qu'il faudrait débourser. « Je crois que c'est une bonne chose d'avoir découvert ce problème maintenant, car au moins il sera résolu, et nous n'aurons pas de mauvaises surprises plus tard », ajoute-t-il. « Je voudrais préciser une chose, intervient le conseiller minoritaire Guy Schmitz. Tout d'abord, la somme de ces travaux supplémentaires s'élève à 97 000 € (en effet, la commune paie aussi la TVA). Et puis je m'interroge : n'aurait-on pas pu éviter cela en questionnant l'ancien architecte et les ouvriers qui étaient au courant du problème ? » « Ce problème était imprévisible, assure le bourgmestre. Car cette nappe phréatique est flottante et donc se déplace. »

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