14 000 poussins brûlés à Lomré
Le feu a détruit tout un bâtiment agricole à Lomré. La cause de cet incendie, qui a également tué 14 000 poussins, n'a pas encore été déterminée.
Publié le 25-06-2009 à 10h00
Mardi soir, le feu s'est déclenché dans une étable d'une ferme de Lomré, petit village de la commune de Gouvy. Spécialisée dans l'élevage de poulets, la famille Annet a vu partir en fumée, en même temps que leur bâtiment principal, les 14 000 poussins qui y étaient élevés.
Mme Annet, qui tient aussi une petite épicerie de produits bio, raconte les faits : « Le feu a dû se déclencher vers 20 h 45, puisque j'y étais encore à 20 h 30, pour assurer mon tour de surveillance. C'est une de mes filles qui jouait à l'extérieur qui a donné l'alerte. »
Une dizaine de minutes plus tard, les pompiers d'Houffalize arrivent sur place. « Mais le bâtiment était déjà presque entièrement dévasté, explique un membre du corps de pompiers houffalois. Même si cet incendie n'a pas percé le toit partout, il était tout de même impressionnant. » Les pompiers d'Houffalize, qui s'étaient déplacés avec six véhicules, ont d'ailleurs demandé du renfort à ceux de Vielsalm. Deux véhicules supplémentaires sont donc venus leur prêter main-forte ; tous ensemble, les pompiers ont mis environ trois heures pour venir à bout des flammes.
Ils ont même été rappelés hier matin, parce que le feu avait repris dans de la paille et les isolants entre les dalles de béton. Le moins que l'on puisse écrire est que les dégâts sont impressionnants : « Nous avions réceptionné 14 000 jeunes poussins le matin même, et c'est dans ce bâtiment que nous les élevions avant de les diriger vers des poulaillers annexes. Ils sont tous morts, explique la propriétaire.
Le bâtiment est évidemment hors d'usage et tout a été détruit à l'intérieur : les installations pour l'eau et l'électricité, les ventilateurs, les lampes chauffantes, sans oublier quelques effets personnels. » Si la cause de l'incendie n'était toujours pas déterminée, un expert et un contre-expert devant venir inspecter les lieux hier après-midi, le sinistre pourrait provenir des installations électriques ou des lampes chauffantes, qui augmentent malgré tout le risque de tels accidents.
Mme Annet, très abattue, parvient quand même à relativiser : « Il n'y a pas morts d'hommes. Et puis nos 3600 autres poulets n'ont subi et ne subiront aucune conséquence de cet incendie. Maintenant que voulez-vous faire ? Nous allons attendre les résultats de l'assurance. J'espère simplement que cela ira vite pour que l'on puisse reconstruire notre bâtiment. »