L’institut Sainte-Anne manifeste pour le climat
En amont de la COP 26 à Glasgow, l’institut Sainte-Anne de Florenville manifeste son inquiétude face au dérèglement climatique.
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Du 31 octobre au 12 novembre, Glasgow, en Écosse, accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 26). Comme c’est le cas depuis plusieurs éditions, via divers moyens et manifestations, la population qui se sent concernée par l’avenir de la planète exprime son inquiétude pour inciter les pays intervenants à agir concrètement.
On a tous en mémoire les manifestations des jeunes durant l’année scolaire 2018-2019. Et si ce mouvement de conscientisation des jeunes fut coupé dans son élan par la crise sanitaire, il reprend vigueur dans ce premier trimestre 2021-22.
Une école durable
Pour preuve, la mobilisation générale ce vendredi matin de tous les élèves, de toute l’équipe éducative de l’Institut Sainte-Anne de Florenville pour une manifestation dans les rues de la cité gaumaise. Un projet porté par la MJ et soutenu par l’administration communale de Florenville.
«Faisons sonner le réveil climatique dans toutes les écoles primaires et secondaires de Flandre, Wallonie et Bruxelles! Le vendredi 8 octobre, deux jours avant la grande marche pour le climat, les écoles sonnent l'alarme climatique pour réveiller les responsables politiques de notre pays. C'est l'appel lancé par le CNCD et auquel nous avons décidé de répondre, explique la directrice Emmanuelle Florent. Ceci dit, nous n'avons pas attendu cet appel pour lancer des projets et impliquer notre école dans un parcours et une manière de fonctionner respectueuse de l'environnement et du climat. Preuve de cet engagement, depuis deux ans nous avons le label Agenda 2021 et depuis cette année, celui d'école durable.»
On notera également que par son mode de fonctionnement l’institut Sainte-Anne aborde et ou remplit pleinement plusieurs des 17 objectifs de développement durable préconisé par l’ONU.
La prise de conscience n’empêche pas l’humour
Depuis le début de l’année scolaire, les élèves de l’option sciences sociales (de la 3e à la rhéto) planchent sur le développement durable et le climat sous la houlette de leur professeur Julian Fery. La manifestation de ce vendredi qu’ils ont organisée et animée est la 1re étape d’un travail qui prouve que prise de conscience et humour peuvent faire bon ménage. Pour preuve, quelques calicots qu’on a pu lire dans les rues: «On est la seule planète avec de l’Orval. Préservons-la», «L’écologie n’est pas une utopie»,» Si c’est fondu, c’est foutu», «Quand je serai grand je voudrais être vivant», «Les bronzés ne feront plus de ski».