Martine Debroux s’en va, elle aussi
À Champlon, ce sont surtout les événements extra-sportifs qui ont rythmé la semaine.
Publié le 26-11-2012 à 07h00
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CHAMPLON: Pepic 7, Valentin 7, Martin 6, Frenoy 6, Simon 6, Huberty 8, Closter 6 (78', Knoden), Vandenbergh 6, Girs 8, Lalloyer 6 (58', Cornet 6), Collin 6.
LONGLIER: Huberty 7, Pierret 6, Hazée 6, Bolle 5, Sauté 6, Bossicart 7, Lejeune 6, Jacob 6, Goosse 6 (69', Devillet), Manand 6 (78', Schmit), Lambert 6.
Arbitre: Stéphane Boelen 7,5. En étant très proche des actions il peut facilement juger de l’avantage ou non. Privilégie le dialogue à la distribution de cartes.
Assistance: 90.
Note du match: 6.
26', Jacob donne pour Manand dont l’envoi croisé trouve le coin du but (0-1).
71', Closter centre pour la tête placée de Girs (1-1).
Dernier en date, la démission samedi de la vice-présidente Martine Debroux. Il était donc intéressant de voir quelle allait être la réaction des joueurs après cette semaine plutôt chahutée. Pour sa première expérience à la tête des Rossoneri, William Philippe n'avait pas hérité de l'adversaire le plus facile, pour autant qu'il y en ait, puisque Longlier caracole en tête de la série. Troisième de classe, Champlon attend toujours la décision dans l'affaire Schmitz, mais ils sont de moins en moins nombreux à se faire des illusions. Il est plus que probable que les points seront retirés, ce qui va mettre les protégés du président Gérard Huberty dans une situation bien délicate. Dans ce contexte, toute unité grappillée a son importance. Celle acquise contre le leader a d'ailleurs été fêtée comme une victoire. Cette bonne performance, les Champlonais ne la doivent qu'à eux-mêmes, eux qui n'ont jamais baissé les bras. «Ils nous ont mis sous pression, reconnaît le portier visiteur François Huberty. Ils se créent même plus d'occasions que nous. C'est pourquoi venir prendre un point n'est pas une si mauvaise opération.»
Après un début un peu hésitant, les hommes de William Philippe sont progressivement entrés dans la partie avec un premier essai de Girs sur les poings d'Huberty. Scénario presque identique à la reprise avec un Longlier qui redémarre bien avant de reculer et de permettre à son adversaire de venir inquiéter François Huberty qui parvient à repousser les essais de Collin et Girs alors qu'en face, Goosse est contré de justesse avant qu'un essai de Devillet ne frôle l'objectif. La fin de match sera stressante pour les deux équipes. Girs inquiète à nouveau Huberty avant que Pépic ne sorte tel un kamikase devant Lambert. Un dernier coup franc de Jacob donne le frisson à l'arrière-garde locale. «Ce résultat me laisse un petit goût de trop peu, car on a cinq occasions franches, regrette William Philippe, qui espère que le club va rapidement trouver un successeur à David Maucq. « J'ai tellement l'amour du foot que je n'ai qu'une envie, rejouer», conclut-il.