Durbuy: les dégâts sont énormes et inchiffrables pour le moment
Une trentaine de familles sont à reloger sur la commune de Durbuy, principalement de Bomal et de Aisne, deux villages particulièrement touchés. À Barvaux, de nombreux bâtiments publics ont été inondés.
Publié le 20-07-2021 à 17h23
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Sur la commune de Durbuy, ce sont une trentaine de familles qui doivent être relogées, dont certaines à long terme. «La durée de ces relogements dépendra des disponibilités des entreprises de réfection et de réparation. Or, là, elles ne savent plus où donner de la tête. Ce sont les habitations des villages de Bomal et de Aisne qui ont été les plus impactées, précise le bourgmestre durbuysien Philippe Bontemps. Une quinzaine de familles de Bomal sont dans ce cas.»
Pour ce qui est des habitations, tout comme dans les autres communes, impossible de recenser toutes celles qui ont eu des dégâts. «Jeudi, nous attribuerons le marché pour un bureau d’experts qui se mettra de suite à la tâche, poursuit le mayeur. Ils feront le tour des maisons impactées sur la commune et diront si elles sont inhabitables, réparables ou habitables.»
Pour ce qui est des bâtiments publics, c’est la localité de Barvaux, qui en compte beaucoup, qui a été le plus impactée. «À Barvaux, la bibliothèque, les locaux du centre culturel à la Maison Legros, l’ancienne maison communale, l’Office Animations Loisirs (OAL), le bâtiment du Moulin abritant le Syndicat d’initiative et la salle Mathieu de Geer ont été inondés. Beaucoup de dégâts mobiliers évidemment. Les écoles de Bomal et Barvaux ont également été sous eaux. Les classes maternelles de Barvaux ont été particulièrement touchées. Il faudra réparer tout cela pour la rentrée.»
En ce qui concerne les ponts et chaussées, les dégâts se concentrent là aussi dans la vallée de l’Aisne. «La route qui longe cette vallée est fermée à partir de Ninane jusque Aisne, le temps des réparations. Le pont du Confluent dans le centre du Vieux Bomal a beaucoup souffert. Il est fermé le temps de vérifier sa stabilité. Tout comme plusieurs petits ponts à Aisne, dont celui menant au terrain de football, précise Philippe Bontemps. Pour l’heure, tous ces dégâts sont encore inchiffrables, mais ils seront énormes. Rien que les ponts vont coûter un pont.»