Jules Wanlin, une des belles promesses au club de volley de Bouillon
Remis du Covid, Jules Wanlin sera de retour dans le six de base de Bouillon ce samedi soir pour aller défier Genk, le leader.
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Publié le 28-01-2022 à 06h00
Si Bouillon a repris samedi dernier par une victoire face à Herstal, pour Jules Wanlin, le déplacement de ce samedi à Genk sera la première rencontre de 2022. "J'ai été diagnostiqué positif au Covid la veille du match face à Herstal, mais j'ai juste un peu de toux, glisse le jeune homme de 17 ans. Je sors de quarantaine vendredi, je pourrai jouer."
Genk, un match qui s'annonce compliqué puisque les Limbourgeois sont en tête de la série. Mais face à Herstal, Bouillon a prouvé qu'il était capable de rivaliser avec les meilleurs. "Et quand je vois de quelle manière nous nous entraînons depuis le début de l'année, je me dis que c'est possible de ramener un bon résultat, confie Jules Wanlin. Depuis le début de la saison, nous avons alterné le bon et le moins bon. Il a fallu que la sauce prenne entre les jeunes qui découvraient ce niveau et les renforts qui avaient évolué plus haut. Nous avons manqué de régularité au premier tour. La preuve, nous n'avons pas gagné deux fois de suite. Sauf lors de nos deux dernières rencontres. C'est ce qui me pousse à dire que nous sommes sur le bon chemin."
Si la sauce a mis un peu de temps à prendre, Jules Wanlin assure que tout se passe bien dans le groupe. "Les jeunes se donnent à fond. Et nous pouvons compter sur les conseils des plus anciens. Les mecs qui sont arrivés sont nettement plus forts que nous, il ne faut pas mentir, avance Jules Wanlin. Youssef, notre libero, nous parle beaucoup. Et il entraîne une équipe de jeunes en plus. Vous avez aussi Mahdi El Hamajane qui amène de la sérénité. Si c'est plus intéressant pour les jeunes d'être montés ensemble? Oui, c'est clair. C'est plus facile d'intégrer une nouvelle équipe quand vous êtes plusieurs à effectuer le grand saut."
Sur les traces du paternel
Du haut de ses 17 ans, Jules Wanlin a rapidement su saisir sa chance. Au centre, il est considéré comme un titulaire par Vincent Libertiaux.
"J'ai beaucoup travaillé en préparation. Je savais qu'il y avait une place à prendre et que je devais saisir ma chance. J'ai donc bossé pour ça. Car j'avoue qu'avec les dernières saisons arrêtées, j'avais perdu quasiment tous mes acquis. Mais je sais que je suis là pour apprendre et que je dois encore progresser. Quand j'ai la balle au centre, je dois faire le point. En N3, si tu laisses passer ta chance, tu te fais punir directement. Je dois être décisif et faire le point."
S'il a énormément de temps de jeu en N3, le Français évolue aussi en P1. "Cela me permet de toucher des ballons, de progresser et de m'entraîner afin d'avoir un meilleur niveau avec la N3, glisse celui qui réside dans la région de Sedan. Pas trop embêtant d'aller en P1 quand on connaît le niveau de la N3? Non, pas du tout. On s'entend tous très bien dans le groupe, le niveau est homogène et vous avez de belles équipes dans la série, comme Athena."
Notons que si Jules Wanlin est un pur produit de Bouillon, le jeune homme a aussi évolué un an en France. "Car je faisais partie du Pôle Espoir à Lille, dit-il. Et je devais être actif dans un club français. Mais dès que j'ai pu, je suis rentré à Bouillon. Pourquoi Bouillon? Mon père a évolué dans ce club. Je venais le voir jouer quand j'étais petit et j'ai directement accroché."