Eliott Sold, voyage entre badminton et tennis
Eliott Sold arpente tous les tournois. Après une brillante carrière en badminton, il s’installe dans le monde des meilleurs Messieurs 2.
Publié le 08-07-2021 à 06h00
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Originaire de Crupet, sur les hauteurs de Profondeville, dans la province de Namur, Eliott Sold réalise un début de saison qui l’amène à viser, dès la saison prochaine, la participation aux tournois du Belgian Circuit. Finaliste des tournois de Messancy et de Libramont, le tirage au sort lui a réservé les futurs vainqueurs des tournois du RTC Arlon et de Neufchâteau, respectivement Antoine Gérard et Maxim Crombez, pour interrompre son parcours. Une régularité qui plaide incontestablement en sa faveur.
«Tout petit, mes parents m'ont mis une raquette entre les mains, mais, avec mon frère Quentin, nous nous sommes orientés vers le badminton, se souvient le citoyen d'Offaing (Neufchâteau). Nous jouions un peu au tennis dans les différents clubs fréquentés par nos parents, Géronsart, Jambes, puis Ciney, mais notre priorité était clairement le badminton. Cela m'a permis d'accéder à la série A, alors que Quentin est actuellement B1. C'est vers l'âge de 16 ans que nous nous sommes décidé à nous remettre au tennis.»
«Je sens qu’il ne me manque pas grand-chose pour encore évoluer»
À 21 ans, trois ans de moins que son frère, Eliott le tennisman est aujourd'hui B-2/6. Lors des premiers tournois organisés après le déconfinement, il a subi le baptême du feu en jouant deux finales le même jour: «Je me suis inscrit dans ces tournois sans imaginer que j'allais atteindre le dernier tour. Il me manquait quand même de la condition physique. Contre le jeune Mathias Meulemans au Lac de Messancy, j'ai dû accepter de perdre contre quelqu'un qui a un meilleur tennis que le mien (6/2 6/4). Contre Arthur Huart (B-15) à Libramont, j'ai payé mon manque de fraîcheur et perdu 4/6 6/3 6/2, mais j'ai senti qu'il ne me manque pas grand-chose pour jouer à ce niveau.»
Reste à savoir si le badminton développe des qualités qui favorisent le tennisman. «Incontestablement, je me sens très à l'aise sur les coups joués au-dessus de l'épaule, constate le joueur du TC Libramont. Mon service et mon smash sont des points forts. Par contre, la gestuelle pour les coups de fonds de court est plus compliquée. Au badminton, le poignet a beaucoup plus d'importance qu'au tennis, mais la transition se fait sans trop de problème, surtout pour les coups en toucher.»
À son agenda, le Chestrolais a pointé les tournois de Garisart cette semaine, puis ceux d’Etalle et de Saint-Mard pour la suite de sa saison.