Jean-Marc Franco, futur mayeur de Bertogne : « Pas une fête, mais j’assumerai mes responsabilités »
Le Givrytois Jean-Marc Franco (54 ans) ne s’attendait jamais à devoir devenir bourgmestre un jour. « Je ferai face à mes responsabilités ».
Publié le 23-03-2022 à 20h18
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En 2014, Jean-Marc Franco devient échevin pour remplacer… Christian Glaude, devenu bourgmestre (à la place de Bernard Moinet, parti à la Province). Une nouvelle qui l’avait ravi. 8 ans plus tard, le scénario se répète. Pour le poste de bourgmestre cette fois, mais dans des circonstances bien plus malheureuses que sont les soucis de santé de Christian Glaude. Si Jean-Marc Franco (54 ans, Givry, travaillant chez Elia depuis 32 ans) pouvait refuser le poste, il serait alors redevenu « simple » conseiller et la majorité aurait dû retrouver deux échevins et un bourgmestre.
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Ce scénario, difficilement imaginable vu les forces en présence, restera hypothétique. "J'accepte le poste de bourgmestre", confirme-t-il.
Jean-Marc Franco, vous attendiez-vous au départ de Christian Glaude?
Non, c’est une fameuse surprise, on n’y était pas préparé. Cela s’est décidé dans les derniers jours. Et c’est d’autant plus difficile que ce sont pour des raisons de santé.
Vu les circonstances, ce n’est donc pas de gaieté de cœur que vous acceptez l’écharpe mayorale?
Clairement, je ne le prends pas comme une fête, mais j’assumerai. Je ferai face à mes responsabilités et nous ferons front avec le collège. Je ne pensais jamais occuper ce poste et je n’en ai jamais eu l’ambition, mais les faits sont là. Vu le contexte, j’aurais préféré qu’il reste jusqu’à la fin de la mandature, mais la santé passe avant tout.
Le climat tendu de la fusion n’a pas dû l’aider à retrouver la santé…
Je pense que ça n’a pas aidé, mais il y avait quelques signes précurseurs. Cela ne l’empêchera pas de rester disponible pour me renseigner si besoin. Et j’en aurai certainement besoin.
Surtout que c’est une tout autre fonction que l’échevinat, non?
Oui, c’est une autre matière, beaucoup de boulot m’attend et je doublerai le travail s’il le faut.
Faut-il s’attendre à des changements au niveau des projets?
Non, nous tenons à les mener tous à terme: le centre culturel polyvalent, la maison médico-sociale et la halle commerciale.
Et quant à la fusion?
Elle reste sur les rails. Ce n’est pas un projet de Christian et Benoît, c’est vraiment porté par les deux collèges qui ont tout analysé avant de décider. Nous restons donc sur la même ligne de conduite. La consultation populaire? Nous n’en avons pas reparlé, cela fait partie des points à l’ordre du jour du conseil le 31 mars.
Conseil qui validera aussi les changements parmi les élus, dont le nouvel échevin. Qui va le devenir?
Ce sera Christine Glaise-Ney car il faut une femme pour respecter la parité. En 2018, nous avons obtenu une dérogation, qui tombe avec ces changements. Et Valerie Vermeesch va devenir conseillère communale.
C’était votre dernière suppléante. En cas d’autre départ, la majorité changerait…
Nous croisons les doigts qu’il n’arrive plus de malheur. Il reste deux ans et demi, espérons que tout le monde soit en forme.