Jacques Aubry n'est pas inquiet pour l'avenir de Givry
Givry accueille Solières pour la première d’Eddy Raskin à la tête de l’équipe. On fait le point avec Jacques Aubry, le président. Givry - Solières : Samedi, 20 h
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Jacques Aubry, vous avez eu le temps de souffler cette semaine puisqu’après l’annonce du départ d’Éric Picart il y a quinze jours, vous n’avez pas chômé?
Non, il y a toujours quelque chose à faire et c’est le cas depuis un an au moins. Je suis quand même très heureux qu’Eddy Raskin ait accepté, il est la personne qu’il fallait, une main de fer dans un gant de velours. Le départ d’Éric Picart laisse un vide et le travail qu’il a abattu était colossal. Mais il est toujours là pour nous aider, donner quelques conseils.
Vous avez aussi dû beaucoup gérer car Philippe Huberty a décidé de faire un pas de côté?
Oui, pour des raisons personnelles. Lui aussi a fourni depuis des années un boulot énorme. Notamment au niveau du sponsoring. Il va sans doute continuer à nous aider, mais différemment. Si on est en D2, c’est grâce à Philippe Huberty, mais pas que grâce à Philippe. Il y a les bénévoles aussi autour de lui.
«Gérer l’après Picart et l’après Huberty»
Givry va-t-il devoir réduire la voilure?
Peut-être oui, mais Givry n’a jamais vécu au-dessus de ses moyens. Nous serons encore attentifs évidemment.
Le sort de Givry en D2 ACFF vous inquiète?
Non, pas du tout, je n’ai pas raison de l’être. Je me souviens de notre première année en D2, nous avions débuté avec un point sur quinze. Nous ne sommes pas récompensés de nos efforts, on mérite 4 ou 5 unités de plus.
Et à plus long terme?
Non plus. Le club doit apprendre à vivre sans Philippe Huberty et Éric Picart, mais nous avons une équipe capable de gérer cela. L’école des jeunes est bien vivante.
Givry ne se sent-il pas trop esseulé dans cette série?
On ne va pas le cacher, si, c’est compliqué d’attirer les gens pour venir voir Givry contre Jette ou Warnant par exemple. Mais je peux vous assurer que les joueurs feront tout pour rester à ce niveau, c’est aussi la volonté du club.
Peut-on dire que Givry est à un tournant de son histoire?
Oui, le club est dans un virage à 180 degrés, sans que l’avenir du club ne soit remis en question. Je suis bien entouré pour assurer ce changement.
Ces dernières semaines, plusieurs joueurs ont quitté le navire. Comment réagissez-vous à ces départs?
C’est décevant, mais indépendant de notre volonté. Nous allons tenter de combler ces départs, déjà maintenant et au mercato aussi. Je suis attentif à cela, je donne des coups de fil. C’est un nouveau job pour moi de gérer l’aspect sportif. Cela me prend du temps, mais j’assume.
Quelle importance accordez-vous à cette rencontre face à Solières?
Nous avons tous envie de ce premier succès que nous méritons. Il va tomber, j’en suis convaincu. Qu’il arrive pour la première d’Eddy Raskin serait encore mieux.