Un 4-4-2 et Nicolas Roset va mieux : deux doublés en deux matches pour le buteur du Léo
Quatre buts en deux matches pour Nicolas Roset. L’attaquant, qui n’avait planté que trois roses lors de quatorze premières rencontres est en pleine bourre.
Publié le 08-03-2022 à 06h00
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Après avoir inscrit un doublé voici trois semaines face à Sart, Nicolas Roset a récidivé ce samedi face à Ethe. En deux matches, Nicolas Roset a marqué plus de buts que lors de quatorze premières rencontres du Léo.
Alors, l'ancien buteur de Libramont, Meix, Longlier, Bertrix et Saint-Hubert est-il reparti? "Une fois qu'on en met un, la confiance revient, sourit Nicolas Roset. L'équipe tourne un petit mieux et c'est pareil pour moi. Dans des cas pareils, la confiance est là et tout suit. J'en profite en espérant que cela continue. Pour le moment, je recommence à scorer. Je me sens un peu mieux dans mes baskets. Physiquement, je suis aussi un peu mieux."
Mais le principal changement, il est à retrouver dans le schéma utilisé par Fabian Lambot. Si Nicolas Roset a parfois joué tout seul devant, depuis quelques semaines, Bastogne joue avec un bon vieux 4-4-2.
"Moi, c'est clairement le système qui me convient le mieux, admet Nicolas Roset. C'est en jouant de la sorte que j'ai tapé le plus de buts avec Meix et Libramont. Pour moi, c'est le top du top. J'arrive à me faire oublier et je peux jouer sur ma roublardise. C'est quand même plus facile de berner un défenseur que d'en berner deux. Forcément, je suis plus à l'aise quand je ne suis pas tout seul devant. Maintenant, c'est aussi à moi à m'adapter aux situations. Mais globalement, nous sommes un peu plus offensifs désormais. C'est plus facile de claquer un doublé quand tu as cinq occasions sur le match que quand tu en as deux. Mon deuxième but samedi soir? C'est un centre de Kevin Guillaume et je la reprends de la tête. Et non, ce n'est pas une blague. Le gardien la dévie sur sa barre, elle revient et je reprends de volée. Un but pareil au premier tour? Jamais. Au premier tour, je n'aurais même pas eu le ballon de la tête."
«Quand je vois les 14 buts de Lefort….»
Habitué à faire partie des meilleurs buteurs de la série depuis des années, Nicolas Roset doit désormais se contenter d'une place plus modeste, dans le milieu du classement. Et autant dire que Nicolas Roset, qui aime soigner ses statistiques, ne vit pas la situation avec le plus grand des sourires. " Chaque saison où j'étais aligné en pointe, je faisais partie du haut du tableau, se souvient le citoyen de Bertrix. Quand j'étais à Saint-Hubert, c'était moins le cas, mais cela s'expliquait par le fait que je jouais sur un côté et que j'avais un rôle plus défensif. J'étais donc moins sujet à marquer. Mais cette année, comme je joue devant, je regarde à nouveau le classement. Et quand je vois que Thomas Lefort, mon pote, est à quatorze buts, cela pique un peu (rires). Moi, à un moment, j'étais bloqué à trois. Enfin, désormais je suis à sept buts. Et j'ai été titulaire à onze reprises. Finalement, sept buts en onze titularisations, cela reste un ratio qui n'est pas trop mauvais pour un vieux briscard comme moi. On se console comme on peut (rires)."
«Le spectacle, ce n’est pas la priorité»
En s'imposant face à Ethe samedi soir, le Léo a montré qu'il était en forme. " Mais par moments, c'est encore un peu délicat, dit Nicolas Roset. Nous avons eu deux absences de dernière minute et nous avons dû demander à Kévin Lebrun de venir alors qu'il sort de blessure. Physiquement, nous étions un peu dans le dur. Le spectacle n'est pas toujours au rendez-vous de notre côté, mais dans notre situation, ce qui compte, c'est de prendre des occasions. Ethe a mieux joué que nous samedi, il faut le dire. Mais les points, c'est Bastogne qui les a pris. Une victoire méritée? Au niveau du jeu, non. Au niveau de l'envie et des occasions, oui. Ethe avait le ballon, mais sans être véritablement dangereux."