Saint-Hubert enlève le premier derby

Très maladroits et multipliant les pertes de balle et les erreurs en tout genre, les Bastognards (privés de Poncin et avec un Adrien Hoffelt malade) sont, eux, passés à côté de leur match. «On a vraiment manqué de réussite, note le coach Yves Dehousse. Et on a laissé beaucoup trop de deuxièmes ballons à Saint-Hubert. Leur défense? Ce n'est pas Saint-Hubert qui nous a embêtés. Les gars ont eu des ouvertures, des shoots faciles, mais ils n'ont pas su concrétiser. On a des joueurs qui doivent émerger physiquement, mais cela n'a pas été le cas. Il y aura beaucoup de matches comme cela, serrés et qui se joueront sur des détails.»

Après une première mi-temps plutôt équilibrée (39-36 à la pause), c'est dans le troisième quart-temps que Saint-Hubert prend le contrôle du match, en limitant Bastogne à 10 points en 10 minutes. Alors que Fraselle inscrit 11 points à lui tout seul. «Et il a fait un job de fou sur Hoffelt, souligne le coach borquin Bastien Gilain. Dans ce quart-temps, on a vraiment bien défendu.»

Saint-Hubert opère une première cassure à 41-49 (25’), puis 45-53 et 49-55 (30’). À l’entame du dernier acte, Orban ramène les siens à 53-57, en pénétration, mais les Nuts galvaudent de nombreuses opportunités. Et Saint-Hubert aura une réponse à chaque panier bastognard, via Noël, Pirotte et toujours Fraselle: 53-62 (36’), 56-65 (38’), 60-67 (40’) et donc 65-73.

«Je suis content de la mentalité des gars, se réjouit Bastien Gilain. Dans l'ensemble, tout le monde a répondu présent, y compris ceux qui ont peu joué. Ils ont tout donné. Si on veut s'en sortir cette saison, cela passera par l'ensemble de l'effectif. Ce n'était pas un grand match de R2. On sentait la crispation, le fait que chaque ballon était important. Mais l'essentiel était de gagner.»

Neufchâteau B 86 Aubel 61

C’était un test pour les Chestrolais, face à une formation d’Aubel candidate au titre. Eh ben, on peut dire que les ouailles de Nicolas Sturam ont déjà envoyé un message. Ce Neufchâteau-là, c’est costaud, quand l’équipe joue dur en défense et qu’elle galope à toute vitesse en contre-attaque, avec des Mathis Bizimana et Lucas Démoulin inarrêtables.

«On a fait un match plein, se félicite Nicolas Sturam. Mais tout n'est pas parfait. Et on a laissé Aubel revenir dans le 3e quart-temps. On doit avoir plus de constance et d'intelligence. Mais il y a eu de la cohésion. C'était pas mal. Et tous les gars ont apporté quelque chose, y compris ceux venant du banc.»

Neufchâteau fait une première fois la différence dans le 2e quart-temps, quand M. Bizimana, impérial au rebond, se met en action (41-26 au repos). Si les Liégeois ont cru pouvoir revenir dans le 3e quart-temps (56-49 à la 30’), leurs espoirs se sont rapidement envolés dans le dernier acte, Démoulin et les frangins Bizimana faisant parler leur explosivité et leur vitesse: 65-51 (33’), 76-56 (37’). Et dire que Neufchâteau fera encore plus mal quand Geubel, passé au travers ce dimanche, aura retrouvé ses sensations…