Aline Zeler de A à Z ou les mémoires d’une ambassadrice
Un livre retraçant la carrière d’Aline Zeler va sortir dans quelques jours. Il a été rédigé par Thierry Lefèvre, collaborateur à «L’Avenir».
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Publié le 16-01-2021 à 06h22
De la ferme familiale de Rosières au RC Genk en passant par Tenneville, le Standard, Anderlecht ou encore le PSV: avec le livre Aline Zeler, le foot féminin de A à Z, qui sortira le 25 janvier, l'auteur, Thierry Lefèvre, enseignant à Bastogne et collaborateur pour L'Avenir Luxembourg, retrace à la fois le parcours de celle qui détient le record de sélections en équipe nationale, mais aussi l'évolution d'un foot féminin auquel l'ancienne capitaine des Red Flames a largement contribué. Tout particulièrement dans notre province.
«J'avais en tête depuis un certain temps déjà qu'on fasse un ouvrage qui résume ma longue carrière, commente la principale intéressée. Et je voulais aussi que cela serve un peu d'exemple aux jeunes joueuses, pour leur montrer les obstacles rencontrés et les sacrifices qu'un tel parcours demande. Ces dernières années surtout, j'ai essayé d'être une bonne ambassadrice du foot féminin, de faire changer les choses. Pour éviter qu'une fille évoluant à un haut niveau soit contrainte de multiplier les kilomètres en voiture ou de se contenter de rares moments en famille comme ce fut mon cas. Il faut qu'à ce niveau, les joueuses puissent s'entraîner en journée et pas à 20 h alors qu'elles doivent se lever à 6 h le lendemain. À la longue, c'est épuisant.»
Refaire le plein d’énergie
Paradoxalement, le livre va narrer l'ensemble d'une carrière qu'on croyait finie, mais qui vient pourtant de redémarrer il y a quelques mois. «C'est vrai, mais cela ne change rien à l'ensemble, dit la joueuse ardennaise. Ce n'est qu'une étape en plus, qui confirme ma passion. J'ai arrêté parce que j'en avais besoin, j'étais vidée après 15 années durant lesquelles j'ai cumulé travail à temps plein et foot de haut niveau. J'avais atteint mes limites, mais le confinement, avec le télétravail, m'a permis de refaire le plein d'énergie. Ce retour était inattendu, pas vraiment préparé, même si j'ai pris le temps de la réflexion. Maintenant, je ne me suis pas fixé des objectifs trop élevés non plus, comme un retour en équipe nationale par exemple. Je suis revenue pour le plaisir de jouer, de revoir des gens et de transmettre ma passion.»
Passion qu’elle essaie aussi de partager au travers de cet ouvrage qui explore l’ensemble de son parcours et recueille divers témoignages, comme ceux de ses ex-équipières Tessa Wullaert et Janyce Cayman ou de quelques-uns de ses anciens entraîneurs lorsqu’elle évoluait encore en province de Luxembourg.