Les commerçants aussi, heureux des Boucles
Les Legend Boucles ont amené du monde ce week-end à Bastogne. Outre l’aspect sportif, les commerçants tirent un bilan positif.
Publié le 03-02-2020 à 06h00
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La nut's city ne cesse de bouger en ce début 2020. Après un gros week-end lors du 75e anniversaire de la bataille des Ardennes, les Legend boucles ont attiré du monde durant ce week-end. Pour les commerçants, le bilan est globalement positif. Pour Aline Ridole, cogérante de la chocolaterie Pierre Plas, il s'agit d'une belle mise en avant. «Nous n'avons pas forcément eu plus de monde mais c'est l'occasion de faire découvrir nos produits à un autre public. Nous avons eu des personnes qui venaient de Martelange, Marche, Arlon, Namur et Liège. Pour elles, ce week-end était aussi l'occasion de nous découvrir.»
Même constat pour la boutique Michaux: «En termes de chiffres, ce n'est pas un bon week-end mais ce n'est pas grave car c'est un investissement à longue échéance. Les gens viennent, regardent notre vitrine – décorée pour l'occasion – et surtout, on parle de Bastogne, explique Bernard Michaux. Beaucoup ne savaient pas que Bastogne ouvrait le dimanche. Il faut continuer à faire ce genre d'événement. C'est toujours positif pour nous.»
Un week-end extraordinaire
Pour Jean Windeshausen, bijoutier, la clientèle des boucles est très spécifique: «C'est un week-end plus qu'extraordinaire. Il faut dire que la clientèle des Boucles est une clientèle qualitative. Le monde attire le monde. C'est donc important qu'on parle de Bastogne sur la scène internationale. Les gens viennent voir nos vitrines, c'est un plus pour nos commerces.»
Reste le secteur de l'horeca, pour qui ce genre de week-end est une aubaine comme l'explique Grégory Bertholet, du Wagon-Restaurant Léo: «On est toujours heureux d'avoir ce genre d'événement. C'est l'un des week-ends les plus importants avec le 75e. On a plus de groupes, les gens restent plus longtemps mais comme toujours, c'est une ambiance très sympa et familiale.»
Pour l'occasion, l'hôtel est complet depuis bien longtemps déjà: «Certains équipages réservent d'année en année. Côté restaurant, on a beaucoup de réservations puis on les bloque pour laisser aussi de la place aux personnes qui se décident en dernière minute. On dépasse les plus de 700 couverts par jour.»
On l’a compris, le gagnant direct est forcément le secteur de l’horeca.
Mais pas que puisque les vendeurs de textile, bijoux ou encore producteurs locaux s’entendent sur une chose: la Ville doit continuer à promouvoir et organiser ce genre d’événements.