Xavier Moureaux dans le staff de l’équipe belge
La Belgique a été éliminée vendredi en quart de finale de l’ATP Cup par l’Espagne. Dans le coin belge, derrière David Goffin et Steve Darcis, avait pris place la grande silhouette barbue et le crâne rasé de Xavier Moureaux, directeur de l’école de tennis de Bastogne.
- Publié le 13-01-2020 à 06h00
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Xavier Moureaux, vous avez intégré le staff de l’équipe belge ATP Cup. Quel est votre rôle et comment êtes-vous arrivé à ce poste?
Steve Darcis est mon ami et mon associé. Nous avons déjà pas mal voyagé ensemble. Nous avions envie de partager ensemble les deux derniers tournois de sa carrière. J’interviens en termes de «facilitateur» au niveau des entraînements, de support dans l’organisation quotidienne afin qu’il puisse se concentrer à 100% sur ses derniers matchs.
Vous êtes le directeur de l’école de tennis de Bastogne. Comment parvenez-vous à concilier ce job international et le fonctionnement de votre école?
Je suis le directeur des deux écoles de tennis de Bastogne et d’Aywaille, que nous gérons avec Steve. Mes déplacements internationaux étant occasionnels, nos équipes fonctionnent en autonomie lors de nos quelques déplacements communs et je continue de gérer le volet organisationnel et administratif à distance.
La fin de l’histoire de la Coupe Davis a laissé beaucoup de regrets. Est-ce que cette nouvelle formule plus compacte vous semble à la hauteur au niveau de l’organisation et de l’émotion qu’elle suscitait auprès du public et des joueurs?
C’est la préparation idéale pour les joueurs en ce début de saison. Les infrastructures sont exceptionnelles pour s’entraîner, les joueurs jouent plusieurs matchs quoi qu’il arrive, des points ATP sont en jeu, les innovations tels que le coaching durant les matchs, le banc où tout le staff est regroupé sont d’incontestables atouts. Cette nouvelle compétition est un succès hors normes tant pour les joueurs que pour les fans qui sont nombreux dans les gradins.
Vous avez la chance unique de côtoyer Steve Darcis au moment où il va arrêter sa somptueuse carrière. Comment vit-il cette fin de carrière?
Steve a la double casquette de capitaine et joueur. Ce n’est pas facile pour lui car il prend ces deux rôles très à cœur. En plus de ses entraînements intensifs, il est présent lors des entraînements des autres joueurs. Idem pendant les rencontres. Dès son match terminé, il est déjà sur le banc pour supporter l’équipe.
Est-ce que les incendies qui ravagent actuellement l’Australie ont des conséquences sur votre vie à Sydney et sur l’ambiance générale de la population australienne?
Ce que vit actuellement l’Australie est un désastre. De notre côté, d’un jour à l’autre, la qualité de l’air peut varier de manière significative. Les feux qui sont à près de 200 km de Sydney nous obligent à adapter notre programme. Même si la situation est catastrophique, les Australiens gardent espoir et sont d’une gentillesse à toute épreuve.
Quelle est la suite de votre programme en Australie?
Nous organisons notre départ vers Melbourne pour l’Australian Open. Ce sera notre dernière étape avant le retour en Belgique.