«On est de gros gamins, à nous de réagir»
Ralph Magnus, le capitaine de Vecmont, est écarté des terrains depuis le début de la saison. Analyse du 0 sur 21 de son club.
- Publié le 03-10-2018 à 06h00
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Ralph Magnus, vous avez raté le début de championnat avec Vecmont. Que s’est-il passé pour vous qui êtes le capitaine de cette équipe?
Je me suis blessé lors du premier match contre Erezée, en retombant, après avoir réalisé une tête. J’étais donc tout seul. Le résultat, cela a été une entorse interne et externe avec une déchirure des ligaments. Cela m’a valu trois semaines de plâtre et maintenant, je dois passer par la case kiné. Je compte bien revenir à l’entraînement cette semaine pour venir en aide à mon équipe. Je croise les doigts pour être peut-être déjà sur le terrain le week-end prochain.
Vecmont n’a pas encore remporté le moindre point après sept journées. C’est un mauvais début pour le retour de l’équipe en P2. Qu’est-ce qui manque à cette formation?
Je discute après chaque match avec l’un ou l’autre joueur, ainsi qu’avec l’entraîneur. Il faut avouer que le manque de chance s’est fait ressentir plus d’une fois. Il faut aussi pointer l’absence de pilier. Arnaud Heck n’est plus au rendez-vous pour des raisons professionnelles (et tout le monde le comprend). Il y a eu des décès dans les familles de certains et leur absence est donc tout à fait logique. François Collette ne sait pas toujours être là non plus, car il est kiné dans l’équipe de Durbuy. Quand certains ne sont pas là et qu’on est vraiment déforcé, le mental joue aussi et fait que les mauvais matches s’enchaînent. Je suis cependant sûr que c’est mentalement qu’il faut être fort, parce que l’équipe est très bien balancée quand on est tous présents.
L’attaque était vraiment le point fort, avec des artificiers comme Bastin et Balthus (75 buts en 3F l’an dernier). Pourtant, ils n’ont plus de voix à présent.
Oui, c’est clair qu’avec trois buts marqués sur sept matches, on n’est pas dans le bon. Mais le manque de chance dans les plusieurs matches, notamment des poteaux en notre défaveur, nous a coûté des points. Si cela rentre, c’est un tout autre match. C’est le foot et je suis certain qu’on va relever la tête et montrer de quoi on est capable.
La seule manière de s’en sortir, c’est avec le mental, pas le jeu?
Il faut bien qu’on commence par quelque chose. Pour moi, si le mental n’y est pas, on n’arrivera pas à grand-chose. La vraie force de Vecmont, c’est le groupe. C’est la base, chez nous, même si c’est plus compliqué cette année. On sait qu’on va avoir du mal, mais on est toujours là les uns pour les autres, sur et en dehors du terrain. C’est cela notre force.
Votre coach Didier Collette est-il en danger? Le comité pourrait-il lui retirer sa confiance?
Pas du tout. Didier est notre entraîneur et fait son travail à merveille. Ce n’est pas de sa faute si on n’a pas pris un seul point. Ce serait trop simple de dire cela. Pour moi, on est de gros gamins et c’est à nous de réagir pour lui, pour nos supporters et pour notre club. Didier n’a pas la tâche facile avec nous et je suis le premier à le dire. Ce serait donc une grosse erreur de vouloir changer d’entraîneur, si c’était le cas.