À 36 ans, Rahir a toujours la gâchette facile
La victoire à Vaux-Noville confirme la montéeen puissance de Waha-Marche. À 36 ans, Nicolas Rahir est toujours aussi adroit devant le but.
- Publié le 19-09-2018 à 06h00
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Nicolas Rahir, Waha-Marche intègre le Top 5 après sa victoire à Vaux-Noville. Cette victoire face à un candidat au titre est méritée?
Cela n’a pas été facile face à cette formation du top. La victoire aurait très bien pu tomber d’un côté comme dans l’autre. On aurait signé à deux mains pour le point avant le début de la partie. On a assisté à un match ouvert. Vaux a pris le début de la rencontre à son compte, mais Collard a su écarter deux ballons chauds. Toutefois, nous avons su prendre les choses en main durant le second acte.
Deux partages, puis trois victoires, votre formation monte en puissance…
Au vu des résultats, on peut le penser en effet. Ce qui est chouette en tout cas, c’est qu’on est toujours 17 ou 18 à l’entraînement. Personne n’est sûr de sa place et le coach peut faire tourner. Celui qui ne vient pas au moins une fois à l’entraînement sur la semaine, il peut faire une croix sur sa convocation pour le match. Pour l’heure, on ne prend pas beaucoup de buts et on marque facilement. L’ambiance est excellente également. C’est vraiment plaisant.
Ces derniers résultats peuvent-ils augmenter les ambitions de l’Entente Famenne?
Nous espérons toujours terminer dans la colonne de gauche. Il ne faut pas tirer de conclusions trop vite. Il faut attendre la trêve pour vraiment connaître notre valeur. Il faudra voir comment on s’en tire sur des terrains gras. Si on veut poursuivre sur cette voie, il faut continuer à travailler.
Vous réalisez également un début de championnat de feu avec au moins un but par match (6 buts en 5 matches). Vous attendiez-vous à cela?
Un attaquant a toujours envie de se mettre des objectifs et j’espérais en planter une quinzaine, mais je ne m’attendais pas à marquer autant. Pour l’instant, je suis souvent au bon endroit. À moi d’en profiter car je sais que la réussite, ça ne dure pas éternellement.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter Champlon B en fin de saison dernière alors que vous aviez goûté à la P1 avec l’équipe A?
J’ai hésité. J’avais différentes possibilités et rester à Champlon en était une. Mais je voulais me rapprocher de mon domicile, puis je connais les trois quarts de l’équipe, notamment les quelques gars de mon âge (36 ans). J’étais allé à Champlon B, en P3, car j’avais raté ma saison à Waha. Je pensais qu’il était temps de redescendre d’un cran. Finalement, ça s’est plutôt bien passé puisque j’ai joué les dépanneurs en équipe A, inscrivant deux buts en P1. Mais bon, à mon âge, ma carrière est derrière moi. Cela fait trois ans que je dis que je vais arrêter, mais j’ai toujours l’envie d’aller à l’entraînement.
Vous avez donc toujours le feu sacré?
Oui, toujours. Avec Lionel Lecarte, on essaye d’apporter notre expérience aux jeunes. On est là pour les booster. Ils râlent très vite, il faut les remettre en place. Ça fait plaisir de voir un garçon comme Vincent Noirhomme, qui n’a pas encore vingt ans et qui est titulaire depuis deux semaines. Il s’engage, il a un bon jeu de tête, il sait garder un ballon. C’est la bonne surprise de ce début de saison.