Benoît Lutgen: «Je pense surtout à mon père et aux Bastognards»

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«J'aurais préféré pour ma famille et surtout mon père (NDLR: Guy Lutgen, ancien ministre, aujourd'hui âgé de 82 ans) qu'il ne franchisse pas ce pas-là, commente-t-il. Je pense d'abord à eux, car humainement, c'est particulier à vivre. Mais il a fait son choix en son âme et conscience. Merci pour le grand garçon costaud dont il m'a qualifié, mais c'est faire peu de cas du reste de la famille.»

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En dehors du cadre strictement familial, Benoît Lutgen veut éviter que ces élections ne se résument à un duel!

« Je pense aussi aux Bastognards qui méritent mieux qu’un match de tennis comme Jean-Pierre l’a présenté. Les élections, c’est autre chose que Roland Garros, il faut se battre avec toute une équipe pour plus de sécurité, de logements décents, de mobilité, etc. Ce n’est pas un match de tennis. Bastogne, c’est autre chose que les Lutgen, c’est toute une population et un avenir à construire.»

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Le bourgmestre l'assure, il compte en tout cas mener une campagne cordiale et respectueuse. «Bien sûr qu'on fera tout pour, affirme-t-il, avant de souffler quelques craintes. Si Ziad El Husseini, un MR qui était dans la minorité, nous a rejoints voilà peu, c'est entre autres parce que, lors des réunions entre le MR et le PS pour les prochaines élections, il a été effrayé d'entendre des propos très agressifs envers ma personne. Lui ne voulait pas rentrer dans une telle guerre.»

Qu’en sera-t-il exactement?

Réponse dans les prochaines semaines.

Les citoyens, eux, espèrent ne pas vivre une tempête jusqu’au 14 octobre.