Cali, le chanteur généreux
Cali a émoustillé le public bastognard vendredi. De la douceur, de la tendresse, mais aussi une sacrée pêche. C’est cela le bonheur.Le chanteur Cali a émoustillé le public bastognard vendredi. De la douceur, de la tendresse, mais aussi une sacrée pêche. C’est cela le bonheur.Poursuivez l’information dans L’Avenir Luxembourg de ce lundi.
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Publié le 26-11-2012 à 07h00
Il connaît le public belge, mais il ne connaissait pas celui de l’Espace 23 de Bastogne. Le chanteur français Cali a pu profiter d’une salle comble et surchauffée pour réaliser un set où il a visiblement pris un sacré plaisir.
Il est tendre. Il prend ses fans par la main, les caresse par des mots doux, rend hommage aux enfants, mais il n’a pas peur de les rencontrer, les yeux dans les yeux en filant au cœur de la fosse, en montant sur les fauteuils, en improvisant un slow langoureux, en prenant soin d’une dame qui ne se sent pas bien au pied de la scène.
Il est fort. Il touche à des thèmes difficiles comme la mort, la rupture, le sacrifice des soldats. Le public se tait, se prend dans les bras, écoute religieusement et applaudit en s’essuyant les yeux.
Il est dynamique, avec un grain de folie. Il invite son public à hausser le ton, à chanter ses chansons (il le précède d’ailleurs parfois dans cette démarche) et puis il l’invite aussi sur scène pour une farandole ou même des roulades collectives. Il s’envole et offre des envolées à son pianiste qui n’en demandait pas tant pour également ajouter son grain d’humour typiquement british dans le jeu de scène.
Il est entier. Il donne tout sur scène. Il sent son public réceptif. Il communique avec lui, adore entendre des réactions et relance la discussion. Il va même jusqu’à emprunter un portable ouvert et saluer l’interlocuteur en pleine chanson suscitant une réaction vive de son audience. Il profite des rappels, et des rappels des rappels pour un dernier partage, en toute intimité.
Il est tout cela Cali, un gars simple qui prend un plaisir fou à être sur scène. Il ne snobe pas son public. Il le respecte. Il s’offre et la salle lui rend bien. Oui, Bastogne le méritait bien. C’était cela le bonheur vendredi soir à Bastogne.
Il connaît le public belge, mais il ne connaissait pas celui de l’Espace 23 de Bastogne. Le chanteur français Cali a pu profiter d’une salle comble et surchauffée pour réaliser un set où il a visiblement pris un sacré plaisir.
Il est tendre. Il prend ses fans par la main, les caresse par des mots doux, rend hommage aux enfants, mais il n’a pas peur de les rencontrer, yeux dans les yeux en filant au cœur de la fosse, en montant sur les fauteuils, en improvisant un slow langoureux, en prenant soin d’une dame qui ne se sent pas au pied de la scène.
Il est fort. Il touche à des thèmes difficiles comme la mort, la rupture, le sacrifice des soldats. Le public se tait, se prend dans les bras, écoute religieusement et applaudit en s’essuyant les yeux.
Il est dynamique, avec un grain de folie. Il invite son public à hausser le ton, à chanter ses chansons (il le précède d’ailleurs parfois dans cette démarche) et puis il l’invite aussi sur scène pour une farandole ou même des roulades collectives. Il s’envole et offre des envolées à son pianiste qui n’en demandait pas tant pour également ajouter son grain d’humour typiquement british dans le jeu de scène.
Il est entier. Il donne tout sur scène. Il sent son public réceptif. Il communique avec lui, adore entendre des réactions et relance la discussion. Il va même jusqu’à emprunter un portable ouvert et saluer l’interlocuteur en pleine chanson suscitant une réaction vive de son audience. Il profite des rappels, et des rappels des rappels pour un dernier partage, en toute intimité.
Il est tout cela Cali, un gars simple qui prend un plaisir fou à être sur scène. Il ne snobe pas son public. Il le respecte. Il s’offre et la salle lui rend bien. Oui Bastogne le méritait bien. C’était cela le bonheur vendredi soir à Bastogne
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