La Ville d’Aubange hisse le drapeau LGBT+ sur la façade de son hôtel de ville
La Ville d’Aubange a hissé, ce lundi 15 mai, sur la façade de son hôtel de Ville le drapeau LGBT +. Il prend place à côté des couleurs ukrainiennes, pour défendre la lutte des lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queer, intersexes et asexuels, et ce à deux jours du 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XOHXKRDIDFEWNJYNFJIDBWP3AA.jpg)
Publié le 15-05-2023 à 18h31 - Mis à jour le 15-05-2023 à 18h32
:focal(545x481:555x471)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DN32GLDXGZBMLFQRDBX6NFIJEY.jpg)
"C’est triste de devoir encore marquer le coup en 2023, mais malheureusement, on remarque que la communauté LGBTQIA + n’est pas encore acceptée par tout le monde sur notre territoire", commente le bourgmestre François Kinard.
Il a en tête le drapeau LGBT + hissé l’an passé à la même façade, et retrouvé brûlé. Ou encore le couple de papas aubangeois, qui a adopté au Mexique un bébé né par GPA (gestation pour autrui) et qui a dû subir des commentaires haineux sur les réseaux sociaux.
Céline Billion, coordinatrice de la Maison Arc-en-Ciel de la province de Luxembourg, souligne qu’il y a seulement 33 ans que l’homosexualité n’est plus "officiellement" considéré comme une maladie mentale.
Les LGBTQIA + sont encore et toujours victimes de discriminations. Céline Billion a rappelé brièvement l’importance des luttes et des avancées obtenues, mais le chemin est encore long. Impossible de comptabiliser le nombre d’actes homophobes commis chaque année en province de Luxembourg. Depuis le début de l’année, la maison Arc-En-Ciel en a recensé deux, "mais tout le monde ne s’adresse pas à nous", commente la coordinatrice.
Les stéréotypes ont la vie dure. L’association le remarque lors d’activités organisées dans des classes de notre province.